Université d’été 2019 : à Rabat, audace et œcuménisme [COMPLET]

Université d’été 2019 : à Rabat, audace et œcuménisme [COMPLET]

Au Maroc, avec des chrétiens chez des musulmans. Entre l’Afrique migrante et l’Europe “interdite”. La 18ème université d’été des Amis de La Vie se tiendra à Rabat du mardi 11 au mardi 18 juin 2019. Découvrez le programme ! Les inscriptions sont ouvertes ! Une proposition d’extension supplémentaire dans le Moyen-Atlas est en ligne (voir plus bas).

Vue de la casbah des Oudaïa à Rabat

Il fallait oser ! Une formule à entendre comme un impératif à changer les habitudes. Pendant 17 ans, la caravane des Amis de La Vie s’est installée chaque début d’été pendant cinq jours, épaulée par une équipe de lecteurs, dans une de nos belles régions de France. Après le succès de la session à Sète en juillet dernier, notre association de lecteurs fait un pas de plus et enjambe la Méditerranée, pour un séjour un peu plus long, quitte à prendre l’avion.

Une partie de l’équipe de l’Institut Al Mowafaqa

Pourquoi Rabat ? Depuis sa création dans cette ville en 2012, nous nous intéressons au travail original de l’Institut œcumé-nique Al Mowafaqa qui est notre partenaire dans l’élaboration de cette université d’été.

Co-présidé par l’archevêque de Rabat et la présidente des Eglises évangéliques au Maroc, il forme des étudiants envoyés par les Eglises au Maroc et par celles d’une vingtaine de pays africains, dans un esprit de connaissance et de dialogue avec l’islam. Les licences sont visées par l’Institut catholique de Paris pour les catholiques et par la faculté de Strasbourg pour les protestants. Al Mowafaqa offre également un accompagnement aux responsables des Eglises de maison d’inspiration pentecôtistes qui fleurissent dans les quartiers populaires autour de pasteurs migrants, leur permettant de mieux comprendre la culture du pays d’accueil. Tout un univers que nous prendrons le temps de découvrir dans sa vitalité et sa complexité.

La cathédrale, tout près de nos hôtels.

Terre d’immigration, d’émigration et de transit, le Maroc est au coeur de questions cruciales pour la société française et pour le monde. C’est sans doute pour cette raison que le Pape s’y rendra les 30 et 31 mars prochain, 34 ans après la visite de Jean-Paul II. Le titre de l’université d’été dit presque tout des thèmes qui seront abordés : « Au Maroc, avec des chrétiens chez des musulmans. Entre l’Afrique migrante et l’Europe interdite ».

Sociologues, théologiens, anthropologues, islamologues, journalistes, artistes marocains, africains et européens, nous feront découvrir la société marocaine, travaillée entre autres par les migrations subsahariennes. Il sera bien sûr question de l’islam dans le Maghreb et en France, des enjeux de la présence des chrétiens au Maroc, et aussi de la réalité d’un espace fraternel entre musulmans et chrétiens. Laissez tout ce que vous croyez savoir derrière vous et préparez-vous à des rencontres étonnantes et vivifiantes !

Dominique Fonlupt

De 430 à 680 € par personne, sans le voyage, pension complète et animation pour six jours et sept nuits en chambre double ou simple. Conférences et logement en hôtels dans le quartier Hassan, près de l’Institut œcuménique, de la médina et de la casbah des Oudaïa [COMPLET].

Et toujours, une rédaction éphémère encadrée Yoann Labroux-Satabin, journaliste professionnel, collaborateur régulier à La Vie. L’équipe de 10 à 12 jeunes sera composée d’étudiants français, marocains et subsahariens. Elle sera chargée de réaliser le blog de l’université d’été, d’assurer les revues de presse quotidiennes. 250 euros TTC (sans l’avion). Renseignements et inscriptions auprès de Dominique Fonlupt, rédactrice en chef adjointe à La Vie : d.fonlupt@lavie.fr

Découvrez le programme jour après jour (en projet et susceptible de modifications) 

Informations importantes à lire avant de vous inscrire – billets d’avion

Prolongez votre séjour dans le Moyen Atlas avec l’association Pont des Cultures.
Les trois premiers groupes étant complets, une proposition supplémentaire est maintenant disponible. Contactez DIRECTEMENT Lotfi Lamrani de Pont des Cultures par mail ll.friendshipforce@gmail.com ou par téléphone portable et Whatsapp : 00 212 691 79 23 72

Pour ceux qui auraient des difficultés à faire un règlement vers le compte bancaire indiqué par Lotfi Lamrani, ou qui voudraient régler par carte bancaire, pour des raisons d’assurance annulation ou autres, voici un lien qui permet de le faire, simplement et en toute sécurité – Cliquer ICI (la banque à indiquer pour le destinataire est Banque Centrale Populaire et non Banque Populaire).

Annonce parue dans La Vie

Fadila Semaï, de retour d’Oran

Fadila Semaï, de retour d’Oran

Christian de Chergé, alors jeune officier, avait durant la guerre d’Algérie, noué une amitié avec un certain Mohamed, qui l’aurait un jour sauvé d’un guet-apens et l’aurait ensuite payé de sa vie. Mais qui était ce simple garde-champêtre ? En quoi ces événements ont-ils influé sur le destin du prieur du monastère de Tibhirine, assassiné avec six autres trappistes en 1996 ? Lire la suite

À Lyon rencontre avec Claude Faivre-Duboz

Claude Faivre-Duboz, prêtre fidei donum, raconte dans “Humaniser la vie” (Karthala, 2017) quarante années de sa vie en Argentine auprès des pauvres.  De retour en France en 2013, au moment de l’élection du Pape François, il découvre alors avec surprise un nouveau visage du Cardinal Bergoglio, qui opère un virage totalement inattendu. Nous lui avons demandé de présenter son parcours. Le groupe de Lyon l’a invité le 12 novembre dernier pour témoigner.
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À Brive, l’encyclique Amoris Laetitia pour les nuls

À Brive, l’encyclique Amoris Laetitia pour les nuls

“Alors même que nous rêvons de perfection, les familles sont une réalité terrestre marquées par les fragilités et les limites”. Le 18 août, les Amis de La Vie corréziens ont demandé à Jean-Michel Mainguené leur présenter l’encyclique Amoris Laetitia. Ils vous livrent la synthèse de cette studieuse conférence estivale. Stimulant ! Lire la suite

Amis de l’Isère : début de saison au monastère d’Aiguebelle

Amis de l’Isère : début de saison au monastère d’Aiguebelle

Les Amis de l’Isère à Aiguebelle (septembre 2018)

Pour bien débuter l’année, les Amis de l’Isère aiment se retrouver dans un monastère. Cette année leur choix s’est porté sur l’abbaye cistercienne de Notre-Dame d’Aiguebelle, en Drôme provençale.

Comment sommes-nous portés par l’espérance ? Pour répondre ensemble à cette question, nous avons choisi de passer deux jours à l’abbaye Notre Dame D’Aiguebelle, pour vivre au rythme des offices des moines cisterciens, nous nourrir les uns les autres en partageant sur nos peurs mais aussi sur ce qui nous fait vivre.

Oui, des peurs nous habitent. Peurs personnelles : fin de vie, solitude, souffrance, dépendance… Peurs pour la société où nous vivons : violence, intégrisme, pensée unique, montée des populismes… Face à tous ces dérèglements (climatique, financier…) et à leurs conséquences, quel monde laisserons-nous à nos enfants et petits-enfants ? Mais « la peur est matrice du courage » selon le philosophe Alain. Toutes ces peurs sont donc aussi des défis qui nous invitent à ne pas fuir.

Ce qui nous fait vivre ? Les relations avec les autres, bien sûr mais aussi la capacité de l’humanité d’aller au-devant des problèmes : associations, mouvements de résistance, de solidarité. Sachons nous émerveiller et garder l’envie d’avoir envie !

Des Amis de l’Isère avec le Père Georges

Le Père Georges nous a fait part de ses inquiétudes : depuis 10 ans, aucun jeune n’est venu étoffer et rajeunir leur communauté. Et pourtant, dans cette abbaye, qui a suscité la création d’autres monastères depuis le XIIè siècle, « nous devons vivre à fond ce que nous devons vivre, en faisant confiance ». Le calme, le silence attirent beaucoup de monde à Aiguebelle, lieu habité par la mémoire des moines de Tibhirine (qui seront béatifiés le 8 décembre à Oran).

Pour conclure, le Père Philippe Mouy (nouvel Ami de La Vie) nous a amenés à réfléchir à l’espérance chrétienne. Elle n’a rien d’une évidence (gare à l’inflation verbale à son sujet !) car elle ne peut pas être extérieure aux réalités humaines. Nous appelant à porter attention à ce qui se donne, elle nous fait chercher, au fond de nous et des autres, le mouvement vital jusque dans nos fragilités. Une force qui vient de Dieu et qui « entraîne tout » (Charles Péguy).

Les Amis de l’Isère