A Clermont-Ferrand : repenser l’emploi des chômeurs de longue durée

Le 12 octobre 2023 au Centre diocésain de Clermont-Ferrand le collectif Carrefour des Solidarités vous invite à découvrir la démarche originale des Territoires Zéro Chômeurs de Longue Durée.

Au printemps 2020, à Clermont-Ferrand, sept associations (ACAT, ACO, Amis de La Vie, CCFD-Terre Solidaire, Cimade, Semaines sociales de France, Voir Ensemble) établissaient la charte du collectif “Carrefour des Solidarités” (CDS) et décidaient de lancer un cycle de conférences. Le 12 octobre 2023, ce collectif, rejoint par le Secours Catholique et en partenariat avec ATD-Quart Monde, organise sa quatrième conférence-débat sur le thème « Repenser l’emploi avec des chômeurs de longue durée ». Y sera présentée la démarche novatrice des Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée avec la participation de Laurent Grandguillaume qui en est le président. On y entendra les témoignages d’acteurs des expériences locales. L’enjeu de cette démarche audacieuse est de proposer aux personnes en précarité un accompagnement qui ne répond pas seulement à leurs besoins essentiels mais qui développe leur pouvoir d’agir. Venez découvrir un modèle d’action de terrain avec un impact fort sur le plan humain, philosophique et politique.

Jean-Marie Boussard, pour les Amis de La Vie dans le Puy-de-Dôme

Pratique :

“Chemins solidaires : Repenser l’emploi avec des chômeurs, l’expérience des Territoires Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD)”, conférence proposée par le collectif « Carrefour des Solidarité ». Conférence ouverte à tous.

Jeudi 12 octobre à 20h, Centre Diocésain de Pastorale, 133 avenue de la République. Tél. : 06 02 23 66 31 et puy-de-dome@amisdelavie.org

Pour en savoir plus :

Présentation de la démarche Territoire zéro chômeur de longue durée

A Grenoble : des lumières dans nos nuits.

Le groupe des Amis de La Vien en Isère vous invite à deux journées de ressourcements au Centre théologique de Meylan les 26 et 27 septembre 2023. Inscrivez-vous pour participer à cette rencontre fraternelle.

Comme à chaque nouvelle rentrée, notre groupe se donne deux journées de ressourcement au cours desquelles se consolide notre fraternité. Après avoir permis à chacun d’évoquer les graines d’espérance glanées au cours de cet été, un membre du groupe nous soumettra et nous développera cette question : « La sécularisation peut-elle être regardée positivement ? », puis il abordera « la religion à la lumière de l’Evangile ». Deux sujets bien complémentaires et contemporains qui motivent depuis longtemps les membres de notre groupe (sur la photo : le groupe de l’Isère lors des journées de rentrée 2022)

Comme tout un chacun, nous constatons que régulièrement émergent des notions qui cristallisent l’opinion parce qu’elles reflètent les combats et mouvements du moment, telle la notion de dignité, dont le numéro de La Vie du 7 septembre vient de faire sa Une. Ce sera notre deuxième moment de réflexion : « Comment et à quelles occasions sommes-nous interpelés par la question de la dignité ? Comment réagissons-nous à la banalisation de l’indignité ordinaire ? » Plus qu’une notion, c’est un principe « matriciel » dans la mesure où d’autres principes en dérivent (interdiction de la torture, de la discrimination raciale, inviolabilité…). Sûrement aujourd’hui, il porte une exigence de reconquête, sans compter ses tensions avec le principe de liberté. Cette réflexion sur la dignité nous fera toucher les questions liées à la fin de vie actuellement en débat.

Deux journées ouvertes à tous bien nécessaires pour s’approprier dans l’échange ces sujets. Les séquences du récit des « Pèlerins d’Emmaüs » rythmeront ces journées. 

De 9h à 16h30, au Centre théologique de Meylan (15 Chemin de la Carronnerie). Repas partagé.

Contact : isere@amisdelavie.org et tél. 06.20.75.03.22

Saint-Jacut-de-La-Mer : la radicalité en questions

L’Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer (Côtes d’Armor)

Le deuxième festival de l’écologie se tiendra à l’abbaye de Saint-Jacut (22) du 13 au 15 octobre sur un débat qui a agité l’actualité depuis plusieurs mois. Inscrivez-vous !

Des mouvements écologistes émergents se mobilise partout dans le monde suscitant souvent l’incompréhension par leurs modes d’action, jusqu’à la bataille du gouvernement pour l’interdiction des Soulèvements de la Terre.

Face à l’urgence écologique, la radicalité est-elle nécessaire ? De quoi parle-t-on ? Quelle différence entre extrémisme et engagement radical ? La non-violence est-elle encore une option absolue quand l’avenir de l’humanité est en jeux ? C’est un sujet d’actualité complexe qu’on choisit les organisateurs du festival de l’écologie de l’abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer pour sa deuxième édition cet automne.

Il faut dire que deux anciens journalistes de La Vie, spécialistes de l’environnement, oeuvrent parmi les organisateurs : Olivier Nouaillas et Jean-Claude Noyé. Et l’an dernier, sur 250 participants, un bon tiers était abonné à La Vie. Organisé en partenariat avec notre journal, ainsi que les Amis de La Vie et avec plusieurs mouvements chrétiens, l’abbaye accueillera l’activiste Camille Etienne, autrice de « Pour un soulèvement écologique » (Le Seuil) Cécile Renouard, fondatrice du Campus de la Transition, William Clapier, théologien, Pierre-Eric Sutter, psychologue, auteurs d’ouvrage sur l’éco-anxiété, Louis Cofflard, avocat de la fédération Les Amis de la Terre, Jean Lavoué, poète et éditeur, et bien d’autres.

Des conférences, mais aussi des ateliers, des balades dans un environnement exceptionnel, méditation, théâtre… Pour se donner force, foi et agir.

Dominique Fonlupt

SAINT-JACUT-DE-LA-MER (22)

Du vendredi 13 au dimanche 15 octobre

Faut-il être radical pour sauver la planète ? 2ème festival de l’écologie (lire l’article ci-dessus) en partenariat avec Chrétiens Unis pour la Terre, Chrétiens en Monde rural, Communauté Vie Chrétienne, les Scouts et Guides de France.

A l’abbaye. Tarifs très réduits pour les moins de 25 ans et petits budgetS. Renseignement et inscriptions sur www.abbaye-st-jacut.com et 02 96 27 71 19



J’ai rendez-vous avec moi : célébrons nos 10 ans en 2024

Du 9 au 12 janvier 2024 se tiendra la 10ème session réservée aux lectrices de La Vie à l’abbaye ND de l’Ouÿe, en pleine forêt de Dourdan (91). Les inscriptions sont ouvertes !

Une pause entre femmes : en janvier 2014, les Amis de La Vie proposaient pour la première fois aux lectrices de La Vie trois jours d’approfondissement personnel et d’affirmation de leur potentiel singulier. L’idée était née d’une rencontre avec Laure Le Douarec, fidèle lectrice du journal et fondatrice de l’association 2d4b devenue notre partenaire.

A l’époque, le choix de la « non-mixité » avait suscité un certain étonnement. Or la première session J’ai rendez-vous avec moi (JRAM) accueillie dans le chalet de l’association Arc-en-Ciel, dans le massif alpin des Aravis, avaient fait le plein et enchanté les pionnières. Depuis, les femmes ont pris acte de leur droit à faire un pas de côté pour reprendre souffle et confiance, en s’enrichissant mutuellement. Et chaque début d’année, des lectrices de La Vie de divers horizons et générations se retrouvent pendant trois jours dans un lieu beau et paisible. Une journaliste de La Vie participe avec toutes au cheminement proposé. Eligible à la formation professionnelle, ce parcours accueille par ailleurs des salariées de collectivité territoriales ou de grandes entreprises, des élues, des militantes associatives. En dix ans, un mot a fait son chemin : la sororité. Une fraternité au féminin qui imprègne chaque session JRAM et accompagne longtemps après les participantes.

Du 9 au 12 janvier, à l’abbaye ND de l’Ouÿe à Dourdan (91), la session 2024 sera l’occasion de célébrer le 10ème anniversaire de cette collaboration entre Les Amis de La Vie et 2d4b, en présence de Stéphanie Combe et Priscilia de Selve, de la rédaction de La Vie. Les inscriptions sont déjà ouvertes et l’adhésion aux Amis de La Vie ouvre à un tarif préférentiel. Rens. auprès de Laure Le Douarec (Laure@2d4b.com)

Dominique Fonlupt

Pour en savoir plus, cliquer ici.

Voir ou revoir l’entretien entre Pascale Tournier et les Amis de La Vie

Le mercredi 14 juin 2023, les Amis de La Vie de Montpellier ont invité tous les lecteurs à participer à un échange en visioconférence avec Pascale Tournier, rédactrice en chef adjointe à La Vie. Vous l’avez manqué ou vous souhaitez le revoir ? Pour cela, cliquez ici.

Pascale Tournier rédactrice en chef adjointe à La Vie est chargée des sujets politique,  écologique et du débat d’idées. Auteure de plusieurs documents politiques, elle a travaillé notamment sur la droite conservatrice avec “Le vieux monde est de retour”, (Ed. Stock).  Elle a parlé de son parcours professionnel, de son travail à La Vie, des reportages qui l’ont marquée, en particulier à Callac en Bretagne et lors de la manifestation contre les bassines à Sainte-Soline.

A Lyon : un “serious game” pour le climat

Le groupe des Amis de La Vie de Lyon s’est donné pour priorité de travailler sur le développement durable. Une bonne nouvelle à partager : faire chacun sa part pour limiter le réchauffement climatique, c’est possible !

La rencontre qui s’est tenue le 17 juin 2023, s’inscrit dans le cadre de la priorité que le groupe des amis Rhône- Lyon s’est donnée de travailler sur le développement durable.

Après avoir consacré une réunion à la fresque du climat, un atelier immersif pour imaginer le futur et agir ensemble pour le climat ! a été organisé avec l’aide de l‘association 2Tonnes.

A lire : Comment réduire son empreinte carbone – Le dossier pédagogique proposé par l’association 2tonnes (PDF)

Cet atelier  a  réuni une quinzaine de personnes qui ont participé à un “serious game” (jeu sérieux) visant à comprendre  comment notre activité au quotidien à un impact sur la production de gaz à effet de serre et, par conséquent,  comment elle  provoque le dérèglement  et le réchauffement climatique que nous observons.

Deux groupes ont été constitués (qui auraient pu atteindre une quinzaine de participants chacun) accompagnés de deux animateurs bénévoles de l’association, nous avons regardé comment nous pouvions modifier certains aspects de notre mode de vie individuellement et collectivement.

La finalité des changements à opérer est de réduire notre impact carbone afin d’atteindre l’objectif de 2 tonnes de CO2 par habitant d’ici 2050 (contre 10 tonnes actuellement en moyenne nationale),  objectif nécessaire pour limiter à 1,5 degré l’augmentation des températures.

Nous avons donc regardé comment nous pouvions procéder à ces changements.

Cinq catégories d’éléments ont été regardés : transport, logements, alimentation, biens et services.

Ce jeu nous a permis aussi de d’obtenir des informations extrêmement intéressantes qui illustrent combien nos modes de vie ont un impact important sur le climat. Les animateurs, par des exemples et  des données chiffrées, nous ont montré combien nous avions des idées reçues sur certains sujets et combien nous étions totalement ignorants sur d’autres.

Les enjeux internationaux n’ont pas été oubliés  puisque nous produisons plus de CO2 que les pays en développement.

Cet atelier a été aussi très positif en provoquant  une dynamique du changement car il a mis en lumière que nous pouvions réduire  notre production de carbone par des petits gestes qui sont à notre portée.

C’est ainsi que nous avons en jouant et en utilisant des cartes “actions concrètes” (limiter le nombres de repas où nous consommons de la viande, développer notre usage des transports collectifs mais aussi par des actions collectives auprès des décideurs publics),  nous pouvions passer de 8 tonnes de gaz à effet de serre à 3,6.

Nous n’avons pas tout à fait atteint l’objectif mais nous nous en sommes approchés ce qui est un encouragement à agir.

Une règle , un principe  d’action à retenir en trois mots :

SOBRIÉTÉ : Demandons-nous si nous avons vraiment besoin ou pourquoi nous nous apprêtons à  faire telle chose ou à acheter tel bien ou service.

EFFICACITÉ : regardons si, pour la même finalité recherchée, nous pouvons trouver une manière de faire ou un objet qui aura un moindre impact carbone.

SUBSIDIARITÉ : Interrogeons-nous pour savoir  si nous ne pouvons  pas modifier  notre projet et lui en substituer un autre.

À l’issue de cet atelier, chacun a pu se dire en rentrant chez lui, qu’est ce que je décide de faire et comment je peux partager ce que j’ai appris pour sensibiliser mon réseau sur cet enjeu vital.

Une idée : inciter tous les groupes des Amis de la Vie qui n’auraient pas encore “jouer” à  faire cet exercice ludique et instructif, au même titre que le module précédent : la fresque du climat.

Voilà qui est fait !

Anne Balbé, pour le groupe des Amis de La Vie du Rhône (Lyon)