Claude Faivre-Duboz, prêtre fidei donum, raconte dans “Humaniser la vie” (Karthala, 2017) quarante années de sa vie en Argentine auprès des pauvres. De retour en France en 2013, au moment de l’élection du Pape François, il découvre alors avec surprise un nouveau visage du Cardinal Bergoglio, qui opère un virage totalement inattendu. Nous lui avons demandé de présenter son parcours. Le groupe de Lyon l’a invité le 12 novembre dernier pour témoigner.
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Échos des régions
“Confusionite” à Machecoul
Dans son numéro 3812 (page 64) La Vie a publié une interview percutante de Colette Roumanoff à propos de l’accompagnement bienveillant et positif de son mari atteint de la maladie d’Alzheimer. Les “bistrots-mémoire” œuvrent dans le même sens. C’est un lieu d’accueil et d’accompagnement des personnes vivant des troubles de la mémoire ainsi que de leurs proches aidants. Les “bistrots-mémoire” de Machecoul avaient programmé la comédie de Colette et Valérie Roumanoff : “La Confusionite”, le 20 septembre dernier. Lire la suite
À Bergerac, penser l’Europe
Avant l’été, lors du comité de pilotage de notre groupe, mettre l’Europe à l’ordre du jour de nos échanges pour 2019 est apparu comme une évidence et sa déclinaison en quatre grands thèmes, d’une urgence absolue : l’Europe et la paix, l’Europe et les migrations, l’Europe et l’économie, l’Europe et les valeurs. Cela sans que nous soyons des spécialistes , simplement à partir de notre expérience de citoyens confrontés par l’actualité bien sur, mais surtout dans notre vie quotidienne, à l’une ou l’autre de ces questions. Lire la suite
Fin de vie : faut-il changer la loi ?
Faut-il changer la loi sur la fin de vie ? Telle était la question posée le mardi 9 octobre 2018 devant un public de plusieurs centaines de personnes, à la Roche-sur-Yon à l’invitation du groupe de Vendée des Amis de La Vie. Lire la suite
À Brive, l’encyclique Amoris Laetitia pour les nuls
“Alors même que nous rêvons de perfection, les familles sont une réalité terrestre marquées par les fragilités et les limites”. Le 18 août, les Amis de La Vie corréziens ont demandé à Jean-Michel Mainguené leur présenter l’encyclique Amoris Laetitia. Ils vous livrent la synthèse de cette studieuse conférence estivale. Stimulant ! Lire la suite
Amis de l’Isère : début de saison au monastère d’Aiguebelle
Pour bien débuter l’année, les Amis de l’Isère aiment se retrouver dans un monastère. Cette année leur choix s’est porté sur l’abbaye cistercienne de Notre-Dame d’Aiguebelle, en Drôme provençale.
Comment sommes-nous portés par l’espérance ? Pour répondre ensemble à cette question, nous avons choisi de passer deux jours à l’abbaye Notre Dame D’Aiguebelle, pour vivre au rythme des offices des moines cisterciens, nous nourrir les uns les autres en partageant sur nos peurs mais aussi sur ce qui nous fait vivre.
Oui, des peurs nous habitent. Peurs personnelles : fin de vie, solitude, souffrance, dépendance… Peurs pour la société où nous vivons : violence, intégrisme, pensée unique, montée des populismes… Face à tous ces dérèglements (climatique, financier…) et à leurs conséquences, quel monde laisserons-nous à nos enfants et petits-enfants ? Mais « la peur est matrice du courage » selon le philosophe Alain. Toutes ces peurs sont donc aussi des défis qui nous invitent à ne pas fuir.
Ce qui nous fait vivre ? Les relations avec les autres, bien sûr mais aussi la capacité de l’humanité d’aller au-devant des problèmes : associations, mouvements de résistance, de solidarité. Sachons nous émerveiller et garder l’envie d’avoir envie !
Le Père Georges nous a fait part de ses inquiétudes : depuis 10 ans, aucun jeune n’est venu étoffer et rajeunir leur communauté. Et pourtant, dans cette abbaye, qui a suscité la création d’autres monastères depuis le XIIè siècle, « nous devons vivre à fond ce que nous devons vivre, en faisant confiance ». Le calme, le silence attirent beaucoup de monde à Aiguebelle, lieu habité par la mémoire des moines de Tibhirine (qui seront béatifiés le 8 décembre à Oran).
Pour conclure, le Père Philippe Mouy (nouvel Ami de La Vie) nous a amenés à réfléchir à l’espérance chrétienne. Elle n’a rien d’une évidence (gare à l’inflation verbale à son sujet !) car elle ne peut pas être extérieure aux réalités humaines. Nous appelant à porter attention à ce qui se donne, elle nous fait chercher, au fond de nous et des autres, le mouvement vital jusque dans nos fragilités. Une force qui vient de Dieu et qui « entraîne tout » (Charles Péguy).
Les Amis de l’Isère