Malgré l’épidémie, des ressources et de l’imagination

Depuis le 16 mars, les Amis de La Vie sont imaginatifs et réussissent à surmonter des contraintes qui mettent à mal notre vocation : créer du lien entre les lecteurs du journal. Quelques échos de la créativité des équipes locales, rapportés par Philippe Rialland.

Dès les premiers jours du confinement, il y a eu d’abord le téléphone et les messages pour rester en lien, se donner des nouvelles, prendre soin les uns les autres. Ensuite, on a vu progresser l’utilisation des outils informatiques permettant de se rencontrer autrement. Nous avons même réussi à « faire association » lors de l’assemblée générale du mois dernier dont vous pouvez toujours retrouver les moments importants sur le web des Amis.

Les Amis de La Vie de l'Isèredans le jardin de l'abbaye d'Aiguebelle en septembre 2020
Les Amis de La Vie de l’Isère en septembre dans le jardin de l’abbaye d’Aiguebelle (26)

A la rentrée, les groupes se sont retrouvés pour envisager les rencontres autrement . En Vendée, on partage autour du livre de Bruno Latour «  Où atterrir après la pandémie ? ».  A Roanne, le groupe est présent au forum des associations.  A l’abbaye d’Aiguebelle, près de Montélimar, les Amis de l’Isère ont passé quatre jours début septembre à échanger, entre autres, sur la place de la femme dans la société depuis l’antiquité et dans l’Eglise.

140 personnes ont assisté au débat avec Laurent Grzybowski et François Vercelletto de Ouest France

En Vendée en en Loire-Atlantique, la rencontre qui devait avoir lieu en mars avec Laurent Grzybowski est reprogrammée et un public nombreux est au rendez-vous les vendredi 2 et samedi 3 octobre 2020.  A Paris, les Amis expérimentent avec succès la lecture partagée d’essais, quitte à se rencontrer sans dépasser six personnes. En Gironde, le livre de Loïc de Kérimel, « Pour ne finir avec le cléricalisme », est proposé en lecture au groupe. En Corrèze, la rencontre de rentrée a effectivement lieu dans un grand garage et porte sur « les féminicides », grâce à l’apport de Fabienne Ardouin Civiol, à  l’origine de l’ouverture d’un centre d’accueil à  Brive pour  femmes victimes de violences conjugales. Dans des conditions similaires, le groupe envisage d’inviter prochaine une personne franco-libanaise très en lien avec son pays.

En Seine-et-Marne, le groupe opte pour trois réunions décentralisées à Chelles, Melun et Champs-sur-Marne. Les activités reprennent  et les projets ne manquent pas : en Ille-et-Vilaine, une conférence sur « l’Oeuvre d’Orient » est prévue en décembre. A Belley, une rencontre sur « le Cambodge » est envisagée, ainsi que la traditionnelle fondue savoyarde. Dans les Deux-Sèvres, on prévoit d’inviter Olivier Nouaillas, journaliste à La Vie, pour une conférence sur l’eau.  Dans le Rhône, une rencontre en ligne avec les étudiants du CIEDEL ( Centre International d’Etudes pour le Développement Local), ainsi qu’avec Marie-Laure Chaïb, chercheuse à l’Université Catholique de Lyon et spécialiste de Saint-Irénée, et Marie-Eve Thomas, écrivaine d’icônes à Morancé, dans les Monts du Lyonnais, qui a réalisé l’icône offerte à Paul Malartre.

A Nancy, le groupe travaille sur la nouvelle encyclique du pape François. A Strasbourg, un séjour est prévu le week-end du 1er mai 2021 au Foyer de Charité d’Ottrott. En Loire-Atlantique, les groupes de Nantes et Saint-Nazaire préparent résolument l’Université de Printemps au Croisic en mai et la venue de Marion Muller-Colard en avril. A Roanne, le groupe s’intéresse au thème des Semaines Sociales de fin novembre : « Une société à reconstruire, engageons-nous ! ».

En conclusion, je vous livre cette interrogation qui a clos la dernière rencontre du groupe de Montpellier  : « Face au risque de COVID qui demeure, Quelle priorité pour notre groupe cette année ? Qu’est-ce qui est à protéger prioritairement ? ». Merci aux correspondants qui nous ont donné la matière de cette rubrique et que ceux qui ne sont pas cités ne nous en tiennent pas rigueur. C’est l’abondance qui nous a obligés à choisir !

Pour le groupe Ressource, Philippe Rialland à Nantes.

PS : Certains groupes, moins à l’aise avec les outils numériques, ont davantage de difficultés à vivre cette période. Qu’ils ne désespèrent pas ! C’est le rôle des bénévoles du « Groupe ressource » d’être proches des équipes locales d’Amis de La Vie, de les écouter, de les aider à rester actifs et dynamiques. Des rencontres en visio-conférences avec l’ensemble des correspondants locaux sont d’ailleurs prévues début décembre. A cause de cette pandémie, certains lecteurs sont seuls et isolés. Nous les invitons à rejoindre le groupe le plus proche qui se fera une joie de les accueillir. S’il n’en existe pas encore à proximité, nous pouvons les aider à en faire naître un nouveau.