Depuis le 16 mars, les Amis de La Vie sont imaginatifs et réussissent à surmonter des contraintes qui mettent à mal notre vocation : créer du lien entre les lecteurs du journal. Quelques échos de la créativité des équipes locales, rapportés par Philippe Rialland.
Dès les premiers jours du confinement, il y a eu d’abord le téléphone et les messages pour rester en lien, se donner des nouvelles, prendre soin les uns les autres. Ensuite, on a vu progresser l’utilisation des outils informatiques permettant de se rencontrer autrement. Nous avons même réussi à « faire association » lors de l’assemblée générale du mois dernier dont vous pouvez toujours retrouver les moments importants sur le web des Amis.
A la rentrée, les groupes se sont retrouvés pour envisager les rencontres autrement . En Vendée, on partage autour du livre de Bruno Latour « Où atterrir après la pandémie ? ». A Roanne, le groupe est présent au forum des associations. A l’abbaye d’Aiguebelle, près de Montélimar, les Amis de l’Isère ont passé quatre jours début septembre à échanger, entre autres, sur la place de la femme dans la société depuis l’antiquité et dans l’Eglise.
En Vendée en en Loire-Atlantique, la rencontre qui devait avoir lieu en mars avec Laurent Grzybowski est reprogrammée et un public nombreux est au rendez-vous les vendredi 2 et samedi 3 octobre 2020. A Paris, les Amis expérimentent avec succès la lecture partagée d’essais, quitte à se rencontrer sans dépasser six personnes. En Gironde, le livre de Loïc de Kérimel, « Pour ne finir avec le cléricalisme », est proposé en lecture au groupe. En Corrèze, la rencontre de rentrée a effectivement lieu dans un grand garage et porte sur « les féminicides », grâce à l’apport de Fabienne Ardouin Civiol, à l’origine de l’ouverture d’un centre d’accueil à Brive pour femmes victimes de violences conjugales. Dans des conditions similaires, le groupe envisage d’inviter prochaine une personne franco-libanaise très en lien avec son pays.
En Seine-et-Marne, le groupe opte pour trois réunions décentralisées à Chelles, Melun et Champs-sur-Marne. Les activités reprennent et les projets ne manquent pas : en Ille-et-Vilaine, une conférence sur « l’Oeuvre d’Orient » est prévue en décembre. A Belley, une rencontre sur « le Cambodge » est envisagée, ainsi que la traditionnelle fondue savoyarde. Dans les Deux-Sèvres, on prévoit d’inviter Olivier Nouaillas, journaliste à La Vie, pour une conférence sur l’eau. Dans le Rhône, une rencontre en ligne avec les étudiants du CIEDEL ( Centre International d’Etudes pour le Développement Local), ainsi qu’avec Marie-Laure Chaïb, chercheuse à l’Université Catholique de Lyon et spécialiste de Saint-Irénée, et Marie-Eve Thomas, écrivaine d’icônes à Morancé, dans les Monts du Lyonnais, qui a réalisé l’icône offerte à Paul Malartre.
A Nancy, le groupe travaille sur la nouvelle encyclique du pape François. A Strasbourg, un séjour est prévu le week-end du 1er mai 2021 au Foyer de Charité d’Ottrott. En Loire-Atlantique, les groupes de Nantes et Saint-Nazaire préparent résolument l’Université de Printemps au Croisic en mai et la venue de Marion Muller-Colard en avril. A Roanne, le groupe s’intéresse au thème des Semaines Sociales de fin novembre : « Une société à reconstruire, engageons-nous ! ».
En conclusion, je vous livre cette interrogation qui a clos la dernière rencontre du groupe de Montpellier : « Face au risque de COVID qui demeure, Quelle priorité pour notre groupe cette année ? Qu’est-ce qui est à protéger prioritairement ? ». Merci aux correspondants qui nous ont donné la matière de cette rubrique et que ceux qui ne sont pas cités ne nous en tiennent pas rigueur. C’est l’abondance qui nous a obligés à choisir !
Pour le groupe Ressource, Philippe Rialland à Nantes.
PS : Certains groupes, moins à l’aise avec les outils numériques, ont davantage de difficultés à vivre cette période. Qu’ils ne désespèrent pas ! C’est le rôle des bénévoles du « Groupe ressource » d’être proches des équipes locales d’Amis de La Vie, de les écouter, de les aider à rester actifs et dynamiques. Des rencontres en visio-conférences avec l’ensemble des correspondants locaux sont d’ailleurs prévues début décembre. A cause de cette pandémie, certains lecteurs sont seuls et isolés. Nous les invitons à rejoindre le groupe le plus proche qui se fera une joie de les accueillir. S’il n’en existe pas encore à proximité, nous pouvons les aider à en faire naître un nouveau.