Sète 2018 : Sous le soleil de Midi le juste

On aurait aimé pousser les murs. Accueillir tous ceux qui ont hésité un jour de trop avant de s’inscrire, partager le bonheur de cette université d’été avec davantage d’élus. En 15 jours, toutes les places étaient prises. Il faut dire que nul ne pouvait se sentir étranger au sujet : « Notre santé, un enjeu politique, existentiel et spirituel ». Chaque participant est venu avec sa valise pleine d’inquiétude et d’espoir, pour soi ou pour un proche, mais gonflé de cette étonnante confiance que nous font nos lecteurs.

À l’ombre de Paul Valéry et de Georges Brassens, 300 lecteurs de La Vie se sont retrouvés au Lazaret, à Sète du 1er au 6 juillet. C’était bon pour le corps, l’âme et l’esprit.

On aurait aimé pousser les murs. Accueillir tous ceux qui ont hésité un jour de trop avant de s’inscrire, partager le bonheur de cette université d’été avec davantage d’élus. En 15 jours, toutes les places étaient prises. Il faut dire que nul ne pouvait se sentir étranger au sujet : « Notre santé, un enjeu politique, existentiel et spirituel ». Chaque participant est venu avec sa valise pleine d’inquiétude et d’espoir, pour soi ou pour un proche, mais gonflé de cette étonnante confiance que nous font nos lecteurs.

Une fois encore, philosophes, médecins, économistes, psychanalystes nous ont fourni de la matière à penser et de la lecture pour des mois. Nous avons beaucoup appris sur l’histoire de notre système de santé, l’épopée de la médecine à Montpellier, percé le mystère du prix délirant des nouveaux médicaments contre l’hépatite C, les maladies rares et certains cancers. Mais l’édition 2018 a été particulièrement marquée l’émotion. « La misère est corps de Dieu » : pour Marie-Hélène Boucand, médecin, philosophe et atteinte d’une maladie rare génétique, c’est une conviction tout simplement vitale. « Préférons les possibles au probable» ont suggéré Valérie Pihet et Emilie Hermant du collectif DingDingDong, institut de coproduction de savoir sur la maladie de Huntington.

Réflexion, émotion, mais aussi fête des papilles (ah la cuisine généreuse du Lazaret !), plaisir d’une baignade juste avant la méditation du matin, joie de chanter en choeur le répertoire de Brassens, de découvrir les vers de Paul Valéry depuis le cimetière marin. On aurait aimé poussé les murs.

Dominique Fonlupt

 

Sète 2018 : La biographie et la bibliographie des conférenciers, artistes, animateurs d’ateliers 

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