La biographie des invités en version PDF
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Paul Malartre, président des Amis de La Vie. Stéphanois, amateur de football et spécialiste des questions éducatives, il assure avec constance et brio le fil rouge de nos universités d’été.
Jean Koulagna, directeur de l’institut Al Mowafaqa. Camerounais, pasteur luthérien, docteur en théologie (Strasbourg, 2007), il a enseigné l’Ancien Testament, les langues et la philologie bibliques ainsi que l’histoire du christianisme africain à l’Institut luthérien de théologie de Meiganga, Cameroun, entre 2009 et 2018. Il prononcera l’homélie de la messe à la cathédrale Saint-Pierre dimanche participera à la table ronde du lundi 17 juin à 15H : « Entre chrétiens et musulmans, une rencontre spirituelle est-elle possible ? ».
Lotfi Lamrani, président fondateur de l’association Pont des Cultures (The Bridge of Cultures- Friendship Force Morocco), membre du réseau “Friendship Force International”. Il habite Azrou dans le Moyen-Atlas. Depuis 2007, Pont des Cultures travaille à développer les échanges entre les visiteurs étrangers, en particulier les étudiants, les universitaires, et les Marocains, afin de dépasser les préjugés des uns et des autres et de promouvoir l’esprit de citoyenneté globale au service de la pays. Pont des Cultures travaille avec les pays anglophones (E.U, Canada, Australie), l’Allemagne, le Japon, la Roumanie. Pont des Cultures organise les excursions de découverte du Maroc de l’Institut Al Mowafaqa et de nombreux colloques pour des universitaires. Nous avons confié à Lotfi Lamrani et à son équipe l’organisation logistique de l’université d’été.
Jean-Pierre Denis, journaliste, essayiste, poète, est directeur de la rédaction de l’hebdomadaire La Vie. Il sera avec nous jusqu’à jeudi soir 13 juin.
Cristóbal López Romero est archevêque de Rabat depuis décembre 2017. A ce titre, il est co-président de l’Institut Al Mowafaqa avec Karen Smith, présidente de l’Église Evangélique au Maroc (EAM, regroupant les Eglises protestantes du pays). Père salésien espagnol, il a passé plusieurs années au Paraguay (1986-2003) dans la pastorale des jeunes et comme enseignant. Entre 2003 et 2011, il a été directeur de la communauté, de la pastorale paroissiale et scolaire au Centre de formation professionnelle à Kenitra au Maroc, puis Provincial de la Province Salésienne de Bolivie, Provincial de « Maria Auxiliadora » en Espagne jusqu’à sa nomination comme archevêque de Rabat. Il assurera la méditation du mercredi 12 juin à 8H30.
Driss Aïssaoui, économiste et analyste politique. Il est chargé de nous présenter quelques aspects de la société marocaine contemporaine lors conférence inaugurale mercredi 12 juin à 9H15.
Reda Khalil et Thomas Savage sont respectivement rédacteur en chef et chef d’édition de l’hebdomadaire d’actualité, d’expression française TelQuel. Fondé en 2001 par Ahmed Réda Benchemsi qui a vendu le titre en 2010 et enseigne aux Etats-Unis. TelQuel s’est démarqué depuis sa création par sa liberté de ton, défendant les valeurs qui font sa ligne éditoriale : un Maroc pluriel, démocratique, laïque, où les libertés individuelles peuvent s’exprimer. TelQuel est aujourd’hui une publication du Groupe TelQuel Media détenu par Khalid El Hariry, ancien député et homme d’affaire. Le groupe comprend aussi le site du magazine Telquel.ma, un site arabophone d’informations Telquel arabi et TelQuel Content Studio (création et diffusion de publicité) Le magazine et le site TelQuel sont dirigés par la journaliste et éditorialiste Aïcha Akalay. Le site Telquel arabi est dirigé par le journaliste Mokhtar El Omari.
Réda Khalil et Mathieu Savage répondront à toutes vos questions sur la presse au Maroc et les dossiers d’actualité mercredi 12 juin de 18H30 à 20H.
Ashraf Aloui Ismaïli psalmodiera un verset coranique lors de la méditation du jeudi 13 juin.
Yousra Chahoua est musicienne et jouera du qanoun lors de cette séquence.
Yelins Mahtat, a été professeur de langue arabe et d’islamologie à l’Institut Al Mowafaqa jusqu’à la fin du mois de mai 2019. Il est diplômé de l’université Harvard (religious studies). Il donnera quelques repères pour comprendre la pensée islamique lors la matinée jeudi 13 juin.
Aïcha Al Hajjami est juriste. Elle a été professeure dans les facultés de Droit de Fès et de Marrakech, département de Droit Public (de 1977 à 2005). Consultante auprès d’organismes scientifiques nationaux et internationaux, elle poursuit ses recherches dans le domaine des droits des femmes, la question du genre, le droit de la famille, la participation politique, la condition juridique et politique des femmes en Islam. Elle encadre des d’ateliers de formation dans le domaine des droits des femmes. Aïcha El Hajjami a participé à l’enquête nationale sur: “Dix ans d’application du Code de la famille : Quels changements dans les perceptions, les attitudes et les comportements des marocains et des marocaines?” ( 2017). Elle a coordonné le rapport d’une enquête nationale sur la Qiwamah ou autorité de l’époux face aux mutations sociétales, commanditée par la Rabita Mohammedia des Oulémas du Maroc et ONU-Femmes (2017-2018).
Frère Stéphane Delavelle, franciscain et prêtre, travaille au « Centre Saint Antoine » dans la médina de Meknès. Les frères franciscains sont présents depuis le début des années quarante dans cette médina. La paroisse qu’ils tenaient est devenue dispensaire et aujourd’hui centre de soutien scolaire et linguistique. Avec plus de 1 800 inscrits et une quarantaine de professeurs marocains bénévoles, le centre Saint-Antoine offre des possibilités multiples de rencontres avec les Marocains. Stéphane Delavelle vient de publier « Franciscains au Maroc, huit siècles de rencontres », aux éditions Chemins de dialogue, Marseille. Nous entendrons son témoignage jeudi 13 juin de 18H à 19H30.
Jean Masembila Landu, dit JML (prononcer Jimel) est travailleur social au Comité d’Entraide Internationale (CEI), le bras diaconal (social) de l’Eglise Evangélique Au Maroc (EEAM). Etudiant en 4ème année à l’Institut Al Mowafaqa, il coordonne la Formation des responsables d’Eglises de maison (FOREM) proposée par l’Institut. Il est né au Congo qu’il a quitté pour se construire un avenir plus ouvert. Il est arrivé au Maroc en 2004 et s’est rapidement engagé au service des migrants et des réfugiés au Maroc. Pour notre université d’été, il a co-organisé la soirée de concerts des chorales à la cathédrale Saint-Pierre de Rabat samedi 15 juin. Il a également pris en charge l’organisation du repas africain de clôture lundi 17 juin cuisiné pour nous par les membres de plusieurs Eglises protestantes. Il assure la méditation du vendredi 14 juin.
Sylvie Brédeloup, docteur en sociologie, est chargée de recherche au Laboratoire Population environnement développement (LPED) de l’Institut de recherche pour le développement. Spécialiste des migrations internationales, l’auteur montre notamment combien l’aventure constitue un angle de vue original et pertinent pour souligner l’inventivité, la créativité, mais aussi la prise de risques consentie qu’effectuent les migrants à différentes étapes de leurs parcours migratoires. Elle pose ainis un nouveau cadre d’analyse des migrations africaines qui s’affranchit des problématiques liées au co-développement ou orientées vers la recherche des déterminants économiques.
Sophie Bava, socio-anthropologue, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD-LPED-Movida), travaille sur les constructions religieuses en migration, dont l’Institut oecuménique de théologie al-Mowafaqa, à Rabat. Elle a publié Vous n’êtes pas là par hasard. La fabrication d’une théologie de la migration au Maroc, Afrique(s) en mouvement, dossier Confluences marocaines, n°1, janvier 2019. Elle interviendra la matinée du vendredi 14 juin avec Sylvie Brédeloup sur le thème « Migrer, s’aventurer depuis l’Afrique » et lors de la table ronde du vendredi sur la dynamique religieuse à l’oeuvre dans les migrations.
Hicham Jamid, est sociologue, doctorant au CNAM à Paris et à l’Université Ibn Zohr d’Agadir. Son travail de thèse, intitulé « Marocaines et Marocains en contexte transmigratoire : représentations et discours », consiste à étudier les mobilités des migrants marocains hautement qualifiés, encore peu explorées dans les recherches sur les migrations internationales marocaines. Sa recherche doctorale s’inscrit dans la logique des études sur le transnationalisme migrant. Elle vise à analyser les parcours et les expériences migratoires de cette nouvelle génération de migrants marocains. Il interviendra vendredi 14 juin sur le thème : « Le Maroc, carrefour migratoire ».
Aimé Lokake, a dû fuir la République Démocratique du Congo en 2006, suite à l’arrestation de son mari. Elle a traversé plusieurs pays (Congo Brazzaville, République Centrafricaine, Cameroun, Nigeria, Niger, Algérie) avant d’arriver au Maroc par la frontière à Oujda en 2008. Elle est actuellement secrétaire générale du Conseil des Migrants Subsahariens au Maroc et présidente de la Communauté Congolaise au Maroc. Elle témoignera de son parcours vendredi 14 juin à 15H
Antoine Excelmans est le vicaire général du diocèse de Rabat et aussi curé d’Oujda. Prêtre fidei donum du Diocèse de Rennes, il vit au Maroc depuis 2016. Ses deux principaux chantiers sont l’aide aux migrants et le dialogue interreligieux. Dans sa paroisse, il accueille à la fois des étudiants africains et des migrants d’Afrique subsaharienne où les fidèles viennent en aide aux personnes en situation précaire, main dans la main avec les protestants. Chaque jour, ils assurent un accueil d’urgence et l’accompagnement quotidien d’une quarantaine de jeunes migrants (soins médicaux, formation professionnelle, aide au retour…) à la paroisse d’Oujda. Antoine Excelmans enseigne également la théologie à l’institut Al Mowafaqa. Il est chargé d’une mise en perspective des témoignages d’Aimée Lokake et de Fouiny, un jeune Guinéen qui l’accompagnera l’après-midi du vendredi 14 juin.
Dessalegn Nafkot Mamuye, dite Nafkot, éthiopienne, est étudiante en 4ème année de licence de théologie à l’institut Al Mowafaqa et pasteure stagiaire au sein de l’EEM (Eglise évangélique au Maroc). Elle est ingénieure diplômée en management des ressources humaines de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Tanger.
Elle assurera la méditation du samedi 15 juin avec Jean-Bosco Ningeza.
Jean-Bosco Ningeza, dit Bosco, burundais, catholique, est en quatrième année de théologie. Il a obtenu une licence de chimie à l’université de Béni Mellal, la région du phosphate. Les dimanches sans messe, son petit groupe d’étudiants se réunissait dans l’église paroissiale pour une liturgie de la parole. L’évêque lui a demandé de devenir le responsable de la paroisse. Il a décidé de se former. Jean-Bosco étudie à mi-temps à l’institut al-Mowafaqa et assure une mission d’assistant pastoral à Meknès, où il accompagne des jeunes adultes, tous subsahariens. Après sa licence de théologie, il souhaite continuer en master de chimie, puis obtenir le baccalauréat canonique.
Daniel Nourissat est prêtre fidei donum du diocèse de Dijon. Il est curé au Maroc depuis 2005, d’abord à Casablanca, puis à Rabat, à la cathédrale Saint-Pierre. Il a contribué à la création de l’Institut Al Mowafaqa, avec les pasteurs Samuel Amedro, Bernard Coyault et l’ancien archevêque de Rabat Vincent Landel.
Yves Grosjean est prêtre fidei donum du diocèse de Dijon. Il est curé à Rabat et présidera la célébration du dimanche 16 juin à 11H à la cathédrale.
Hamid Derrouich, réalisateur du documentaire de 52 mn :« Les cloches de Toumliline » qu’il va présenter dimanche 16 juin à 18H. Né à Tinghir au Sud Est du Maroc, il y a fait sa scolarité jusqu’au baccalauréat, puis a rejoint Marrakech pour des études supérieures en droit. En 2001, j’ai obtenu le diplôme des études supérieures approfondies en droit économique. En 2003 je suis arrivé en France pour préparer un doctorat en sciences politiques qu’il a soutenu en 2008. Passionné par l’image, il a suivi une formation de réalisation, de cadrage et montage vidéo. Depuis 2013, je dirige ACT’IN, une entreprise de production audiovisuelle basée à Strasbourg.
Jamaâ Baïda, historien, est directeur des Archives nationales du Maroc. Il est à l’origine de l’exposition « Présence chrétienne au Maroc : un vivre ensemble » et l’auteur de « Il était une fois Toumliline » , Editions La croisée des chemin, 140 pages, 2019. Toumline est un monastère bénédictin, situé dans les hauteurs de la ville d’Azrou au Moyen-Atlas marocain. Ce monastère, fondé en 1952 par des moines de l’Abbaye d’En-Calcat à Dourgne, a été un refuge pour de nombreux Marocains, et un espace de dialogue interreligieux.
Les Petites sœurs de Jésus Afnan, sœur irakienne, Anne, française et Mercy, vivent dans un quartier de Rabat en amitié avec leurs voisins, selon la spiritualité de Charles de Foucault. La Fraternité des Petites Sœurs de Jésus a été fondée en 1939, par la petite sœur Magdeleine de Jésus. Inspirés par Charles de Foucauld, les petites sœurs sont appelées à une vie contemplative en pleine pâte humaine, dans le monde des pauvres. Il y a deux autres fraternité de Petites sœurs, l’une à Fèz et à Casablanca. Les Petites sœurs à Rabat proposeront la méditation du lundi 17 juin.
Farid El Asri est anthropologue, professeur-associé Science-Po, titulaire de la chaire Cultures, Sociétés et Faits religieux, Université internationale de Rabat
Il est docteur en anthropologie de l’Université catholique de Louvain (UCL) en Belgique. Sa thèse doctorale porte sur les constructions identitaires d’artistes musulmans en contexte européen. Diplômé en judaïsme, en philologie et en histoire orientale, cet agrégé d’arabe est aujourd’hui enseignant-chercheur à Sciences-Po Rabat (UIR) et chercheur-associé au Centre Jacques Berque. Il est membre du comité de direction du CISMOC (Centre interdisciplinaire d’études de l’islam dans le monde contemporain), du comité international du Master en Sociologie de l’islam européen de l’Université de Padoue (Italie), co-fondateur de la Yeshivah Madrasa, une maison d’étude portant sur l’étude des sources scripturaires juives et musulmanes.
Anne Balenghien vit au Maroc depuis 1977, mariée à un conjoint marocain, ils ont trois enfants adultes. Elle est membre du GRIC (groupe de recherche islamo chrétien) Maroc depuis 1994. Professeur d’université à Fès et à Rabat de 1977 à 2001, elle a été également consultante pour des organismes internationaux. Elle est actuellement Formatrice PRH (Personnalité et Relations humaines), une école internationale de formation et d’accompagnement pour adultes et jeunes adultes. Elle est engagée dans plusieurs associations au Maroc : AMAPPE/ femmes-migrants-réfugiés-microprojets économiques, Association Démocratique des Femmes Marocaines, Groupe d’Accompagnement et de Défense de l’Etranger et du Migrant (GADEM)/Maroc, ADFE/ association démocratique des français à l’Etranger.
Cyrille Moreno Al Ajamî est médecin, docteur en littérature et langue arabe, islamologue, théologien musulman, spécialiste de l’exégèse du Coran. Son travail exégétique est original parmi les penseurs de l’islam contemporain, mais pas marginal. Selon lui, il convient de faire la différence entre le propos du Coran texte révélé et ceux de l’Islam religion historique. Il est l’auteur d’un livre et d’une série d’interviews publiées sur son site intitulés : « Ce que dit vraiment le Coran ». Il revendique une lecture littérale du Coran qui diffère profondément du littéralisme. En effet, sa recherche porte sur le sens littéral, c’est-à-dire ce qu’exprime sans ambiguïté le texte. Autrement dit, le Coran par lui-même ou explication du Coran par le Coran, c’est-à-dire sans passer par la grille de lecture des multiples interprétations. La démarche littérale n’est donc pas une “réforme du Coran”, ni une « réforme de l’islam », mais elle sous-tend la réforme du musulman, son propre travail de compréhension du texte. Le Dr Moreno al Ajamî a mené l’analyse littérale de nombreux versets impliqués en des problématiques telles que l’égalité des genres, le mariage mixte, le hijab, le jihad, la violence religieuse, la tolérance religieuse, l’universalité du Salut, la foi et la raison, le libre arbitre et le destin, l’altérité…
Marc Boucrot est prêtre, secrétaire générale de l’Enseignement catholique au Maroc qui reçoit 12 000 élèves, quasiment tous marocains. Marc Boucrot est un spécialiste de Charles de Foucault, mais aussi d’Albert Peyriguère, un religieux catholique françias qui fut ermite au Maroc et qui mourut à Casablanca en 1959. Curé d’Hammamet et Nabeul en Tunisie, il découvre les musulmans et l’islam, lit la biographie de Charles de Foucault dans les années 1920 dont il fut l’un des tous premiers disciples. Albert Peyriguère fut envoyé par son évêque soigner les malades du typhus à Taroudant au Maroc. Tombé malade, il découvre durant sa convalescence un village du Moyen-Atlas, El Kbab et s’y installe dans une petite maison où il accueille et soignent les habitants, accueillent les indigents.