Notre dernière rencontre avec le père Quesnel, qui a rassemblé environ 90 personnes début décembre en présence de notre vicaire diocésain, Éric Millot (qui a rendu compte de la conférence dans Église en Côte d’Or), a permis d’entendre un “confesseur” se livrer sur son expérience.
“Il existe des blessés de la confession. La mission du confesseur n’est pas d’être un censeur, ni un juge mais de rendre le pénitent “pêcheur pardonné”. “Que personne ne vienne à vous sans repartir meilleur et dans la joie d’être pardonné” disait Mère Teresa. La question du confesseur : faire libérer la parole, mais comment connaitre la capacité du pénitent à savoir entendre ?”
“Bienveillance obligatoire sous le signe de la douceur, sans violence avec force et courage mais sans dureté, éviter la culpabilité qui paralyse. Il ne s’agit pas d’extorquer un aveu mais d’aider à dire la vérité pour que le pardon reçu apporte la paix intérieure, qu’il annule la vengeance ou la rancune. La cicatrice doit se refermer même si l’autre ne veut pas et ne pas se défausser sur Dieu ou sur les autres. La prière est nécessaire “une âme qui prie élève le Monde”. L’exigence du pardon vers Dieu, envers les autres et envers soi-même est l’objectif de l’acte de contrition.”
De nombreuses questions furent abordées pendant le débat : absolution aux homosexuels, aux divorcés remariés, etc… Ce qui a permis au père Quesnel de rappeler que le pape François, pour ces derniers, autorisait maintenant les prêtres à leur accorder l’absolution après discernement. Enfin moins de rigidité doctrinale.
Bref, cette soirée nous a-t-elle fait ressentir le besoin de retourner se confesser ? A chacune et à chacun d’y réfléchir.
Nicole Germon et Maurice Fournet, Amis de La Vie de Côte d’Or
Retrouvez ici le portrait de Michel Quesnel, publié sur le site des Amis de La Vie avant cette soirée du 5 décembre.