Véronique Piard-Marie, une artiste parmi les Amis de La Vie

L’université d’été des Amis de La Vie a accueilli des artistes aux profils très différents. Retour sur le parcours de Véronique Piard-Marie qui a exposé ses tableaux dans la cour.

Tableaux Véronique Piard-Marie_resultatC’est par hasard que Véronique Piard-Marie a entendu parler de l’université d’été. Intriguée par le thème « L’art, création de soi, création du monde », elle a décidé de s’y inscrire. « Je n’ai pas été déçue. La qualité des intervenants est exceptionnelle et sans flagorneries. Il y a un réel souci de se mettre à niveau, de partage et de convivialité. » Ses animations préférées ? Les concerts musicaux, notamment le guitariste Emmanuel Rossfelder et la pianiste Claire-Marie Le Guay. « J’ai aussi adoré l’atelier que j’ai fait sur le livre pauvre. »

Un travail entre le fluide et l’aérien

L’artiste de 51 ans a un parcours atypique. Elle est issue des écoles de commerce et s’est lancée dans les études d’art après avoir élevé huit enfants. « Je voulais rentrer dans une école d’art à 18 ans mais ce n’était pas dans les traditions familiales. Cependant, j’ai eu l’opportunité, à 46 ans, d’étudier aux Beaux-Arts de Versailles ». Véronique travaille entre le fluide et l’aérien et se concentre sur tout ce qui est air, eau et sur les forces invisibles de la nature « Lorsque l’on est face à des étendues, face à la mer et à l’océan, on est ramené à sa dimension humaine. Il y a forcément un côté mystique ».

Une nouvelle lectrice de La Vie

P1060799_resultat (1)Jeudi 14 juillet, les participants à l’université d’été ont pu admirer ses œuvres dans la cour du lycée Loquidy. « Un dialogue s’est créé avec les gens qui sont venus voir. On a notamment discuté des complexes qu’on peut avoir quand on pratique une activité artistique. » Pour Véronique, c’est important que les gens s’affranchissent de leur barrière pour oser se lancer dans la création.

Au final, cette semaine à Nantes a été une réelle découverte pour Véronique, « j’ai rencontré beaucoup de gens, mais je suis très étonnée qu’il n’y ait pas plus de quinquagénaires. Ça m’a donné envie de parler du magazine La Vie autour de mooi car on y trouve des articles et des informations très intéressantes. »

Chloé Varitille