Retour poétique sur l’université d’été : Témoin d’une estive

François Baslé, membre actif du groupe de l’Isère nous a livré le lundi 18 septembre à l’occasion du bilan de l’université d’été un poème, inspiré par ce qu’il a vécu à Méaudre.

Témoin d’une estive 

 

Il faisait bien frisquet ce deux juillet dix-sept ;

Mais dans l’coeur de nous tous, la joie faisait recette

En sourires, en bonjours sans aucune mesure,

Des anciens et nouveaux, dès qu’ descendus d’ voiture.

 

Après les embrassades, les bisous chaleureux,

Les ” comment ça va, Danielle…” et “toi not’ Dominique,

Les nouvelles rapides des événements heureux,

On promettait d’se voir à une heure plus pratique.

 

Puis ce fut tout bonnement les démarches prévues

Par l’équipe “des amis” dévoués aux bienvenus :

Dotation d’un classeur “où tout était noté”.

Pour toutes les retrouvailles, on ne pouvait s’tromper…

 

Pour ce studieux séjour, il n’ fallait pas manquer

Les endroits retenus pour le ” boire et l’manger “.

Les lieux du ” bien dormir “, même les plus éloignés,

Ont eu des goûts d’ vacances, je crois, très appréciés.

 

Et sans perdre de temps, tout près de la Mairie,

Nous fûmes tous conviés à la première causerie :

Occasion d’ découvrir l’endroit qui accueillera

Les universitaires que la science régal’ra.

 

Mais c’était sans compter les deux bons réconforts

Qui devaient réjouir et le coeur et le corps :

Un bel apéritif : coloré, généreux …

C’était pas étonnant : il venait d’ nos Chartreux !

 

Et puis, tout à côté, dans un espace voisin,

Attendait un buffet qui donnait grand’ envie :

Ce fut une autr’ façon, à nous les rhône-alpins

D’accueillir joyeusement nos “Amis de La Vie”.

 

Cette journée finissante ayant été bien longue

Pour beaucoup d’nos amis, sur la route de l’estive,

La sagesse suggéra que plus rien ne prolonge

Une fatigue normale à une heure bien tardive.

 

Tout le monde se quitta pour gagner son “chez-soi”,

Emportant dans le coeur les mots de bon aloi

Qu’on avait échangés pendant la collation :

Arrosée elle aussi, d’une joyeuse libation !

 

François Baslé