Aux Amis de La Vie, on se fait des amis

Rencontre avec deux lecteurs qui ont fait connaissance lors d’une précédente Université d’été et qui partagent depuis leur passion commune pour le dessin.

Elisabeth et Philippe, deux “Amis de La Vie” dans tous les sens des termes.

Sète, à l’heure de la sieste. Nous croisons Elisabeth et Philippe attablés ensemble au bar, non pas autour d’un pastis, mais de pinceaux et d’aquarelles. Ces deux amis, abonnés de La Vie, se sont rencontrés il y a quatre ans lors de l’Université d’été d’Agos-Vidalos. C’était la première fois qu’Elisabeth se rendait à une Université d’Été des Amis de La Vie. Elle a été très enthousiasmée par la qualité des intervenants et des participants : « des gens très engagés et très intéressants » selon elle. Depuis, elle revient chaque année et n’a jamais été déçue. C’est aussi pour elle l’occasion de retrouver Philippe pour leur rendez-vous annuel. Ensemble, ils se réservent des moments de la semaine pour dessiner et peindre, échanger des techniques, se montrer des dessins, etc. Les pins du Lazaret sont aujourd’hui leur sujet.

Tous deux sont aussi là car ils sont lecteurs de la Vie. Elisabeth s’est abonnée à la mort de sa mère qui lisait l’hebdomadaire. « Quand j’ai commencé à être abonnée, chaque fois que le journal arrivait ça me faisait du bien inconsciemment» nous confie-t-elle. Cette traductrice qui vit à Genève et est originaire de la région Rhône-Alpes n’est pas croyante, mais elle partage les valeurs chrétiennes du journal et des gens qui viennent à l’Université d’été. Ce qu’elle aime par dessus tout, c’est l’ouverture d’esprit qu’elle trouve dans le journal.

Philippe, lui, lit en priorité à chaque numéro l’éditorial de Jean-Pierre Denis, le directeur de la rédaction. Au-delà, cet ingénieur retraité aime lire La Vie pour l’éclairage que le journal lui apporte sur l’actualité, « d’autant que les sujets abordés sont souvent sources de questionnements » ajoute-t-il.

« Et puis c’est quand même assez sous-pesé, avec un esprit très ouvert et tolérant. Dans un monde où chacun se referme sur soi c’est important ! » conclut Elisabeth.

Antoine Sipp