Lors de “la folle journée à Nantes” du mercredi 13 juillet, une vingtaine de participants à l’université d’été sont partis à la découverte de la butte Sainte-Anne, un quartier artistique et culturel, où se situe le musée Jules Verne.
« On a un temps magnifique, c’est l’idéal pour visiter Sainte-Anne ! », s’exclame Monique Thomas, l’animatrice en charge du parcours. Ce quartier situé sur les hauteurs de la ville offre une vue imprenable sur l’île de Nantes, la ville de Trentemoult, la tour de Bretagne mais aussi la coupole de l’Église de Notre-Dame-de-Bon-Port.
Après avoir profité de la vue, le groupe est passé devant la fresque des Acadiens. « Ils ont été déportés du Canada par les Anglais et sont venus se réfugier à Nantes avant de partir vers la Louisiane », explique Louis Thomas, le deuxième animateur, guide pour l’occasion. Les deux peintures murales, réalisées en 1993 par Robert Daffort, sont d’une taille impressionnante.
Les personnes inscrites à la visite se sont ensuite rendus au manoir de la Hautière pour visiter le musée compagnonnique. « Ce musée nous paraissait pertinent par rapport au thème de l’université : “L’art, création de soi, création du monde”, commente Monique. Les compagnons réalisent des chefs d’œuvres ! »
Le guide du musée, dont le nom de compagnon est “Nantais l’ami du devoir”, nous fait partager son savoir sur les sociétés compagnonniques et sur les us et coutumes des compagnons. « L’Union Compagnonnique des devoirs unis a été créée en 1989. Contrairement aux deux autres sociétés compagnonniques (Les compagnons du devoir et La Fédération compagnonnique), on parle ici de devoirs unis au pluriel car lors des rassemblements on est réunis tous ensemble et non par corporation. »
Le groupe a déambulé de salles en salles. « Les créations exposées ici sont très jolies ! C’est fou ce qu’ils arrivent à faire avec du bois, du verre ou même de la pâte à pain », s’exclame une visiteuse.
Visite du musée Jules Verne
Pour le pique-nique, les randonneurs se sont arrêtés au parc des Oblates, des religieuses franciscaines. « La ville de Nantes leur a racheté le terrain et en a fait un parc public. L’ancien couvent est devenu une maison de retraite. », racontent Monique et Louis qui connaissent parfaitement les lieux.
Cependant, c’est par hasard que les marcheurs découvrent au coeur du quartier un petit coin de verdure. Il s’agit d’un syndicat d’apiculteurs. « Je me suis dépêchée d’aller acheter du miel de Nantes ! », annonce Claire Cherblanc.
Pour finir la visite du quartier, dominé par l’Église Sainte-Anne, le groupe se rend au musée Jules Verne. L’écrivain a passé les 20 premières années de sa vie à Nantes. « On peut dire que les machines de l’île ont été créées en mémoire de Jules Verne et de son imaginaire », précise Monique. Le musée présente toutes les œuvres littéraires de Jules Verne et retrace sa vie. L’exposition met l’accent sur les ouvrages peu connus. L’un des inscrits à la balade s’exclame « je ne pensais pas qu’il avait écrit tout cela ! »
Chloé Varitille