Anne-Marie, Jean-Claude, Philippe, Agnès et les autres ont profité de la quatorzième université d’été des Amis de La Vie pour aller marcher, ensemble, au cœur du Parc National des Pyrénées. L’occasion d’évoquer leur attachement au journal et à l’association.
Sincère. Elle est sincère, et intime, la relation que les lecteurs de La Vie entretiennent avec leur hebdomadaire, souvent depuis des lustres. « Quand j’étais petit, mes parents étaient abonnés et je me précipitais sur les dessins humoristiques publiés en quatrième de couverture », se souvient Philippe, de Toulouse. « Moi, quand ma mère est morte, j’ai commencé à le lire et ça me faisait du bien », confie Elisabeth, de Suisse.
Elisabeth et Philippe, 50 et 65 ans, nous les avons rencontrés, en milieu de semaine dernière, au cours d’une excursion en montagne organisée dans le cadre de la quatorzième université d’été des Amis de La Vie, à Agos-Vidalos, près de Lourdes. Avec eux, comme avec vingt autres lecteurs du journal, nous avons marché plus de dix-huit kilomètres, au cœur du Parc National des Pyrénées, près du Pont d’Espagne, dans la vallée du Marcadau.
Jeune retraitée de l’enseignement, Agnès, 59 ans, vient de Besançon. Elle participe à sa première université d’été. « Je ne connaissais personne, je suis enchantée et je vais revenir ! », assure-t-elle, en marchant. « Dans le journal, je regarde d’abord ce qui concerne le vécu et la solidarité. J’achète aussi les bouquins recommandés. »
« Cette semaine, c’est un peu un moment de communion »
Un peu plus loin, Philippe marche d’un pas décidé. Il assiste aussi pour la première fois au rassemblement estival des lecteurs de l’hebdomadaire chrétien. Janine, son épouse, a fait le déplacement, à ses côtés. « C’était pas très loin de chez nous et le thème nous intéressait », raconte le couple. « Et franchement, c’est exceptionnel », commente Philippe, ravi. Le retraité apprécie la qualité des conférences mais aussi la teneur des échanges avec les autres participants. Il a notamment retrouvé à l’université des amis du mouvement Chrétiens dans le Monde Rural (CMR), perdus de vue depuis longtemps. « Cette semaine, c’est un peu un moment de communion », reprend-il. « On peut s’ouvrir et parler. On sent la bienveillance. »
D’autres lecteurs viennent plus régulièrement. C’est le cas d’Anne-Marie, une ancienne professeure de sciences de 72 ans. « C’est toujours un grand moment », affirme-t-elle, enthousiaste. À l’issue de la première université d’été, Anne-Marie a adhéré à l’association avec Jean-Claude, son mari. Elle est aujourd’hui à la tête du groupe des lecteurs de l’Hérault. « C’est un journal que nous recevions dans nos famille, il se lit bien et il balaye tous les sujets », explique-t-elle.
Au fil des chemins, dans un cadre somptueux, jusqu’au refuge Wallon, à 1.800 mètres d’altitude, au milieu des nuages, Anne-Marie, Jean-Claude, Philippe, Agnès et les autres ont évoqué, ensemble, leur attachement au journal mais aussi, en vrac, leurs enfants, leurs petits-enfants… ainsi que le vélo électrique et le covoiturage !
Paul-Luc Monnier (textes) et Céline Tissot (photos)
avec Madeleine Poline et Aline Stroebel