L’association des Amis de la Vie organise une initiation au journalisme pendant son université d’été, du 5 au 10 juillet, dans le village d’Agos-Vidalos (65) autour du thème « Ingéniosités collectives, nouvelles convivialités. Une métamorphose heureuse du monde ? ». Ils seront 11 apprentis journalistes à réaliser des interviews, des portraits et des reportages écrits, audio et vidéo sur les événements de la semaine. Découvrez l’équipe de jeunes reporters !
Aline Stroebel “Jeune volontaire en Allemagne pendant 9 mois, j’aime voyager, lire, écrire, faire de la musique, du sport et rencontrer de nouvelles personnes. Originaire de Haute Savoie, je suis partie à l’étranger faire mon service civique sitôt mon bac S obtenu. Ici, je m’efforce de faire aimer la langue française à des élèves dans un Gymnasium (équivalence collège-lycée), par le biais d’activités et de cours culturels. J’écris aussi mes aventures sur un blog.
Le métier de journaliste m’intéresse par ses multiples facettes : je trouve cela fascinant de devoir relayer l’information, faire passer une idée, tout en étant clair et précis pour le lecteur. Le fait d’écrire un blog m’épanouit car je donne envie à des gens de partir à leur tour en volontariat, j’en apprends un peu plus sur la culture allemande et je développe ma capacité à m’exprimer à l’écrit. J’ai commencé très tôt à écrire des nouvelles, des contes et des récits personnels. Ce stage d’initiation au journalisme ne peut que m’apporter des compétences en plus, qui me serviront toute la vie !”
Aubin des Mazery “J’ai 24 ans et je termine mon master 1 de droit international et européen à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Dès le plus jeune âge, passionné de sport, je rêvais de devenir journaliste sportif en écrivant des papiers dans le journal l’Équipe ou en présentant des émissions sportives à la télévision. En grandissant, j’ai commencé à m’intéresser de près à l’actualité, en lisant très régulièrement la presse.
D’ailleurs, je suis un lecteur régulier du magazine La Vie auquel mes parents sont abonnés. Mon sujet de prédilection est probablement la politique internationale dont les enjeux sont aussi passionnants que préoccupants. Plus largement, j’attache beaucoup d’importance à la vie publique.
J’envisage deux parcours professionnels, assez différents l’un de l’autre, mais qui illustrent bien mes deux centres d’intérêt : les métiers en lien avec le domaine éducatif, au sens large –de l’enseignement à la conception de politiques d’éducation-, et le métier de journaliste, avec le rêve de devenir grand reporter ou animateur de débats d’actualité à la télévision (à la façon d’Yves Calvi dans l’émission C dans l’air).
Antoine Pousset “J’ai 19 ans et je suis étudiant en première année de licence Humanités et Monde Contemporain (HMC). Je dispose d’un bac ES obtenu en 2013, après quoi j’ai essayé une année de License de Géographie. Mais les matières s’éloignaient un peu trop de ce qui m’intéressait, et c’est pourquoi je me suis réorienté vers HMC.
J’aimerais devenir journaliste car je suis très interessé par l’actualité sportive, notamment dans le football. Je voudrais donc me rapprocher du monde du journalisme et ensuite me spécialiser dans le sport.”
Johanna Sommer “Après avoir écrit mes pensées, mes sentiments, mes réflexions dans de petits carnets pendant des années, j’ai l’impression d’être prête aujourd’hui à écrire pour être lue et m’exprimer sur des sujets moins subjectifs.
J’ai eu l’occasion de faire quelques voyages à l’étranger (RD Congo, Serbie) qui m’ont ouvert les yeux sur l’immensité et la diversité du monde mais également sur ses besoins. Je vois dans le journalisme un moyen pour soi et pour les autres de s’ouvrir à d’autres réalités, qu’elles soient culturelles, sociales ou économiques. J’aimerais également découvrir d’autres aspects du journalisme que je connais moins, étant étudiante en philosophie.”
Raphaëlle Muzac “Je suis actuellement en première année de Lettres Modernes à l’Université Jean Jaurès à Toulouse. J’ai choisi cette filière en lien avec mes passions : la littérature, l’écriture et la culture au sens large. De nature curieuse, j’ai soif de découvertes. Je souhaite aujourd’hui partir à la rencontre des métiers dujournalisme car j’aime voyager, observer, analyser et partager connaissances et culture. Je suis également sensible aux problèmes environnementaux et désireuse de réfléchir aux alternatives qui se profilent aujourd’hui pour un monde àla recherche d’un équilibre vital.
Il y a quelques mois, quelqu’un m’a demandé quel métier je voudrais faire si j’avais toutes les chances d’y arriver. J’ai tout de suite pensé à journaliste-reporter, avec comme modèle Yann Arthus-Bertrand. Mais dans mon esprit, c’était un rêve, je ne m’autorisais pas à penser que le réaliser était possible. Puis le désir a fait son chemin.Et aujourd’hui, ce stage de découverte aux métiers du journalisme est peut-être un premier pas dans la construction de mon rêve !”
Paul-Luc Monnier “Je souhaite devenir grand reporter pour la télévision. Pour l’heure, j’étudie la sociologie à l’université Lille 1 ainsi que le journalisme à l’Académie créée par l’école de journalisme de Lille. Je travaille aussi comme correspondant pour plusieurs journaux dont « La Croix du Nord » à Lille.
J’ai remporté, il y a deux ans, les bourses de la Fondation France Télévisions. J’avais réalisé un reportage en immersion dans la communauté malienne de Montreuil. J’ai décroché, plus récemment, les bourses « Mineurs du Monde » avec un reportage multimédia sur les derniers mineurs de Sardaigne.”
Philippe De Sousa “Je suis un accro de la politique ! La littérature est ma deuxième grande passion après le sport. J’ai obtenu mon baccalauréat Litérraire en juin 2014, et depuis septembre 2014, je suis en première année de licence en histoire.
Pour mon cas, le métier de journalisme est arrivé par hasard : je voulais être charcutier au départ ! Mais depuis très jeune, je me passionnais déjà pour la vie politique française. Cette université d’été est une réelle opportunité pour moi, car je me destine à poursuivre mes études dans un master journalisme, et en grec Historia signifie “enquête” donc je suis en bonne voie !”
Caroline Gaboriau “Sensibilisée depuis petite à la culture et au monde qui m’entoure, je suis aujourd’hui en double cursus à l’université publique de Nantes dans une licence d’histoire avec des cours de différentes matières sur l’Europe. Je m’intéresse aux arts, à la musique, à la lecture et je suis assidûment l’actualité.
Le journalisme m’attire par son côté vulgarisateur : je trouve cela indispensable de rendre l’information accessible à tous, en termes de compréhension et de diffusion. Je ne suis sûre de rien en ce qui concerne mon avenir professionnel, mais je sais déjà que cela aura un rapport avec l’écriture.”
Céline Tissot “Je suis actuellement en classe préparatoire littéraire à Paris, la fameuse « Hypokhâgne » où le temps devient particulièrement rare et précieux ! Intégrer une école de journalisme, ou le master journalisme à Sciences Po, est mon objectif principal. Je participe au journal du lycée et j’ai effectué des stages dans les radio, télévision et presse locales à Angoulême. La culture et l’art m’intéressent beaucoup. Je pratique le piano depuis que je suis petite. J’ai également fait du théâtre et de l’athlétisme dans mes “années lycée”.
Pourquoi le journalisme ? Depuis longtemps, cette idée me trotte dans la tête et ne me quitte pas. Ce qui m’attire avant toute chose, c’est de pouvoir satisfaire ma curiosité ! J’aime explorer, aller chercher la nouveauté et puis fatiguer ma plume encore novice afin de trouver le bon mot ! Il me semble aussi très important de suivre l’actualité. Transmettre et faire comprendre l’information concernant les enjeux de notre société est primordial. Dans le métier de journaliste, la nécessité d’aller à la rencontre des autres serait pour moi une chance. La radio est l’un de mes médias favoris. J’aimerai aussi écrire des critiques culturelles. Le summum serait de travailler dans un journal à l’étranger, c’est peut-être un peu trop ambitieux mais ma devise reste : qui ne tente rien n’a rien !”
Madeleine “Je suis actuellement en 2ème année de double licence économie-sociologie à Paris. Je suis plutôt curieuse : j’aime parler aux personnes qui m’entourent, suivre l’actualité, aller au cinéma et à des expositions ou même simplement regarder autour de moi. Je suis attentive à l’environnement, à l’architecture et aux différentes interactions sociales. J’aime par exemple aller dans les gares et simplement observer ce qu’il s’y passe. J’essaye à travers tout cela d’aiguiser mon regard et de le rendre plus critique.
Je m’intéresse beaucoup à l’Europe. J’ai eu l’occasion de vivre à Bruxelles et à Francfort et de partir un mois l’été dernier en Bulgarie. Cela m’a permis de découvrir différentes réalités de l’Union européenne et j’aimerais pouvoir voyager dans d’autres pays (comme les États baltes ou l’Espagne). Lors de mon stage de 3ème au sein de la rédaction d’un magazine, j’ai pu commencer à me familiariser avec le fonctionnement d’une rédaction et la conception d’un périodique, mais cela était avant tout de l’observation.
Je compte sur cette semaine pour découvrir concrètement la réalité du métier et de ses techniques par la pratique. Le « journalisme d’investigation » ou les « grands formats » du Monde par exemple m’intéressent particulièrement car ils permettent de faire des enquêtes longues et approfondies. J’aime également prêter attention aux différentes lignes éditoriales, à la hiérarchisation des informations et aux différentes manières de les présenter selon les médias ou le public visé .”
Fanny Hugues “Je vais avoir 20 ans et je suis actuellement en classe préparatoire Khâgne B/L (Lettres et Sciences Sociales) au Lycée Saint Sernin de Toulouse. Ces deux années de classe préparatoire ont confirmé et affermi mon goût pour l’écriture, pour l’échange et pour le travail collectif. Alarmée par la crise polymorphe sévissant actuellement sur nos sociétés, caractérisée par le délitement de certaines formes du lien social, la place grandissante de la planète financière au détriment de l’économie réelle et l’amplification des écarts de richesse, je veux agir.
Agir à petite échelle, en commençant par partager mes ressentis et mes idées avec d’autres se sentant aussi concernés et révoltés, au sein d’une rédaction mais plus largement avec tout le public présent à Agos-Vidalos pendant cinq jours, intervenants et auditeurs.
Je crois au changement et à une “métamorphose heureuse du monde”. Pour cela, je souhaiterais participer à mettre en commun les idées et “ingéniosités” de chacun afin de construire la société que nous voulons, prônant l’égalité et la liberté de tous.”