Promenade culturelle à l’université d’été

DinardDe Dinard à Saint Malo, retour sur l’une des excursions proposées aux participants de l’université des Amis de La Vie. Une bouffée d’air marin entre deux conférences.

 

 

« C’est le départ pour Dinan ici ? -Non ici c’est Dinard.» La confusion est à son comble sur le parvis de l’église de Saint Jacut-de-la-Mer. Les Amis de la Vie ont rendez-vous pour un après-midi touristique sur la côte d’émeraude. Enfin répartis dans les voitures et arrivés à destination, les trente cinq participants embarquent sur la vedette reliant Dinard à Saint Malo. Une dizaine de minutes plus tard, le bateau accoste au pied des remparts Vauban pour une visite de  la cité corsaire au pas de course.

Depuis la muraille de granit on repère le fort de la Reine, on apprend que le tombeau de Chateaubriand se trouve sur l’îlot qui fait face. « Ça souffle fort ! », constatent les participants avant de se couvrir la tête pour se protéger du vent. Du côté des surfers en contrebas, les conditions météorologiques semblent parfaites pour quelques front side.

  • Départ de Dinard !
  • En face c'est Saint-Malo.
  • Dalle située sur le sol de la cathédrale Saint Vincent de Saint Malo.
  • Geneviève Vannier annonce le groupe.
  • La côté d'emeuraude à Saint Malo
  • La vedette arrive de Saint Malo.
  • Le fort de la Reine.
  • Le rempart de Vauban.
  • Les sonneurs des bés font de la prévention auprès des touristes imprudents qui oublient que la marée monte vite.
  • Mouette sur le rempart de Saint-Malo.
  • Premiers pas sur la cité corsaire.
  • Rosace de la cathédrale de Saint Vincent de Saint-Malo.
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Rue du chat qui danse, on quitte le rempart pour pénétrer dans la ville. Une petite halte s’impose, Geneviève et Daniel Vannier, les responsables de l’excursion s’aperçoivent qu’il manque des personnes à l’appel. L’occasion pour les autres de s’acheter un kouign-amann, le célèbre pain en beurre breton. Les retardataires qui s’étaient perdus ont retrouvé le groupe. Tout le monde s’enfile dans la cathédrale Saint Vincent. Ici même, en 1535, Jacques Cartier a reçu la bénédiction de l’évêque de Saint-Malo avant son départ pour la découverte du Québec.

À cette heure-ci de la journée une lumière mauve émane de la grande rosace. Cette atmosphère feutrée met en valeur l’architecture romane. Mais il est déjà temps de rejoindre le port pour attraper le bateau. Une dernière vue sur les villas classées de Dinard et les participants se dispersent sur le parking et rejoignent leur voiture. « Ouf, je n’ai perdu personne ! » s’exclame Geneviève Vannier vraiment soulagée. « Avec les enfants c’est quand même plus facile ! », confie son mari.

Clotilde Erhard