Jean-Pierre Denis face aux lecteurs

JPDLe directeur de La Vie a répondu aux questions de ses lecteurs dans le cadre de la treizième université d’été organisée cette semaine par les Amis de l’hebdomadaire.

 

 

Un dialogue, une rencontre sans langue de bois. Voilà ce que proposait un homme, Jean-Pierre Denis, le tout aux côtés de Michel Sfeir, le PDG de Malesherbes Publications. Quelle identité pour le journal ? Quelle ligne éditoriale ? Quelle stratégie numérique ? Quel avenir pour la presse ? Tels étaient les thèmes de cet échange attendu et apprécié par les 250 participants.

« Notre métier a changé, il est beaucoup plus difficile, on n’a plus vraiment besoin des journalistes pour s’informer mais je suis convaincu que La Vie a un avenir. Nous devons mettre en avant notre originalité ! », explique d’emblée, en substance et à l’assistance, Jean-Pierre Denis, lui qui écrit aussi, chaque semaine, les éditoriaux du journal.

Jean-Pierre Denis est à la tête du magazine depuis huit ans. Il explique et explicite, clairement et simplement, sa mission, sa vision de l’information mais aussi ses choix éditoriaux qui font parfois grincer quelques dents.

Le directeur de La Vie a débattu pendant deux heures.
Le directeur de La Vie a débattu pendant deux heures.

Un homme se lève, prend la parole et interpelle le directeur de la rédaction sur la ligne directrice de sa publication. Qu’est-ce qu’un hebdomadaire chrétien d’actualité, aujourd’hui, en 2014 ? Quelle place pour la diversité de l’Église dans la ligne éditoriale ? « La dimension religieuse a pris le pas sur la dimension sociale ! », lâche un homme, dans le public. « Le journal évolue, c’est une bonne chose ! », nuance un autre. « Il y a des pages qui m’agacent ! », reprend un troisième. « Et pourquoi ne pas utiliser Internet pour attirer les quadras ?»

Lorsque nous l’interrogeons, peu après l’échange, Jean-Pierre Denis est un homme ravi. « J’arrive toujours un peu fatigué et je repars toujours regonflé de cette université, les lecteurs nous transmettent leur enthousiasme, leur énergie et leur générosité. lIs nous connaissent depuis longtemps, certains râlent, on s’engueule, parfois, mais qu’est-ce qu’on s’aime ! Cette université d’été, c’est une réunion de famille ! », détaille le journaliste. Voilà qui est dit.

Paul-Luc Monnier