Jeune journaliste à l’université d’été des Amis de La vie 2014 et accro au smartphone, j’ai suivi l’atelier de Janick Lhostis « La pleine conscience : un art de vivre mieux en faisant attention ». J’ai alors pu délaisser mon univers virtuel pour m’adonner à la pleine conscience.
Qui aurait pu me dire que j’atteindrai un jour la pleine conscience ? À vrai dire personne. Car peu de gens savent à quoi correspond cet état. Loin d’être un nouveau délire cosmique, c’est en fait un réel retour aux sources. Avec mes camarades d’une heure, j’ai suivi l’enseignement de Janick Lhostis, spécialiste de la pleine conscience et fondatrice de l’association Clé de Soi. Selon Janick « la pleine conscience c’est l’attention totale. Une expérience vécue au moment présent sans jugement de valeur. »
Je vous rassure, Janick précise bien que c’est une « méditation qui n’est pas théorique ». Qui dit donc non théorique, dit évidemment pratique. On débute doucement en fermant les yeux et en suivant la douce voix de Janick. Comme dans une séance de relaxation, le corps se détend, les muscles se relâchent, un silence s’installe et toute notre attention se dirige vers notre respiration nasale. Il faut garder le dos droit, « une position d’attention », précise Janick. À ce moment précis, le corps doit fusionner avec l’esprit. L’attention est centrée sur cette respiration et il ne faut plus s’en éloigner.
La concentration prolongée n’est pas mon point fort mais je m’efforce de porter toute mon attention sur ma respiration. « Si vous vous écartez de votre objectif, tout n’est pas perdu, il suffit juste de se concentrer à nouveau », rassure Janick. Vous l’aurez compris, c’est un travail de longue haleine. Seule la répétition vous mènera à cette fameuse pleine conscience. Tout de même après une séance d’une vingtaine de minutes, mes camarades et moi pouvons nous targuer d’avoir atteint la pleine conscience, au moins pour quelques secondes. Même si à l’heure de la digestion cette séance fut aussi bien relaxante que somnolente !
Blague à part, en ressortant j’ai tout de même eu la sensation de me rapprocher de mon corps. J’ai ressenti une sorte fusion entre mon être et mon esprit. Une impression de revenir au réel et d’avoir enfin réussi à me déconnecter du virtuel. Alors, si comme moi vous êtes un peu trop accroché à votre smartphone, pourquoi ne pas essayer d’atteindre la pleine conscience ?
Arnaud Cogan