Université d’été 2015 : les ateliers des 6 et 7 juillet

Pour les participants de l’université d’été d’Agos-Vidalos, le groupe des Amis de La Vie de Toulouse et le comité de pilotage national du projet ont cherché, de préférence dans la région, des intervenants de qualité pour animer des ateliers qui viendront en compléments des conférences. Ils permettront à chacun d’approfondir un sujet dans le cadre d’un groupe restreint. Ils auront lieu les lundi et mardi de 15H à 16H30. Découvrez-les en détail dans cet article. Vous trouvez un résumé du contenu de chaque atelier en passant la souris sur l’intitulé. Vous pourrez, dans la foulée, indiquer par ordre de préférence les ateliers auxquels vous aimeriez participer. Dépêchez-vous, le nombre de participants par atelier est limité. Les réservations seront faites dans l’ordre d’arrivée des demandes d’inscription. Nous vous confirmerons votre inscription dès que possible avant l’université d’été.

Pour vous inscrire voir le formulaire ci-dessous

  1. Consommer autrementConsommer autrement
    Au travers d’un échange, l’objectif est de mettre en évidence les pratiques de consommation qui, aujourd’hui, permettent de mieux respecter l’homme et la Création, de rendre attentif aux impacts de notre consommation sur les ressources non renouvelables. Ainsi, chacun peut mettre en œuvre quotidiennement des actions simples permettant de consommer différemment, en matière d’alimentation, de déplacements, de chauffage ou autres. C’est par de petites choses qu’il est possible de préserver notre environnement afin de ne pas rendre notre planète invivable.
    avec François MARÉCHAL, co-fondateur de la SCOP “ITER”, coopérative de conseil en systèmes de mobilité.
  2. Le commerce équitable : une niche pour bobos ?Le commerce équitable : une niche pour bobos ?
    Le commerce équitable est une pratique internationale fondée sur des relations commerciales plus justes, plus transparentes et plus durables. Les produits du commerce équitable, tout d’abord apparus chez les militants, diffusés dans les boutiques spécialisées (magasins Bio, Artisans du Monde, …), sont arrivés jusque dans les grandes surfaces (super et hypermarchés). Ces produits sont-ils destinés à rester « une niche pour les bobos » ou bien vont-ils encore se développer pour devenir des produits de consommation courante ? L’histoire de la SCOP ETHIQUABLE, spécialisée dans le commerce de produits Bio et équitables, peut illustrer cette réflexion.
    avec Rémi ROUX, dirigeant de la SCOP “ETHICABLE” qui commercialise des produits du commerce équitable.
  3. La monnaie locale : un levier citoyen de transformation économiqueLa monnaie locale : un levier citoyen de transformation économique
    Au travers d’un jeu seront mis en évidence les fonctionnements respectifs de l’euro et des monnaies locales citoyennes. Cela ouvre à la question : pourquoi un nouveau moyen d’échange autre que l’euro ? La Monnaie Locale Citoyenne est un outil de lutte contre la financiarisation des échanges économiques, et de redynamisation de l’économie locale. Elle est aussi un levier de transformation de l’économie libérale en économie solidaire. La création d’une monnaie locale est abordée au travers de la création de la monnaie “Sol-Violette”, née en mai 2011, qui est une monnaie conçue par les citoyens et pour les citoyens. Une vue d’ensemble sur l’existant des monnaies en France et la loi “Économie sociale et solidaire” de 2014 permettra d’introduire un débat avec les participants.
    avec Jean-Paul PLA, développeur en économie solidaire.
  4. Monnaies libres alternatives : jouer à se passer des banquesMonnaies libres alternatives : jouer à se passer des banques
    L’économie dans son ensemble est étroitement liée à la monnaie (quel que soit son support : argent, actions, valeur d’un bien). Une compréhension des lois qui régissent la circulation de la monnaie est nécessaire pour avoir une maîtrise de l’économie. Les causes réelles des crises que nous subissons depuis de nombreuses années se trouvent dans les manipulations monétaires pratiquées unilatéralement par les banques. Le “Mouvement international pour une réforme monétaire” a pour objectif de sensibiliser les citoyens a la problématique de la monnaie  afin d’inciter les citoyens à reprendre en main la gestion de la masse monétaire pour la mettre au service du bien commun. “Monnaie honnête”, association francophone, milite, de son côté, pour que l’on retire aux banques le pouvoir de créer de la masse monétaire et qu’on le donne à une instance au fonctionnement transparent et démocratique afin de créer de l’argent sans dette et s’assurer qu’il soit directement injecté dans l’économie réelle.
    Pour comprendre comment fonctionne la création monétaire, Carole Fabre propose un jeu, sur deux séances, avec des cartes à jouer, des bonbons et des papiers de couleurs. Au cours de la première séance, le jeu permet de comprendre ce qu’est réellement la monnaie que nous utilisons et ses conséquences sur l’économie : la “monnaie-dette” créée par les banques commerciales. Au cours de la deuxième séance, un jeu similaire permet d’expérimenter une alternative : la monnaie à dividende universel, issue de la Théorie Relative de la Monnaie de Stéphane Laborde.
    Pour en savoir plus http://wiki.creationmonetaire.info/index.php?title=Main_Page.
      avec Carole FABRE, membre de l’association “Monnaie Honnête”.
  5. Donnez du sens à votre argentDonnez du sens à votre argent
    Face à une crise qui perdure depuis une trentaine d’années et dont les répercussions sont économiques, financières, environnementales et culturelles, de nouvelles pratiques prennent corps. Elles sont traversées par les mots-clés «collaboratif, participatif, solidaire, sens, valeurs, confiance et transparence», qui se traduisent par une attitude responsable du citoyen, dans les mondes de l’épargne et de l’investissement, tant au niveau local qu’au niveau national. Même les institutions et le monde politique en reconnaissent les vertus. Quelles sont ces nouvelles pratiques et comment peuvent-elles rendre le monde plus juste ?
    avec Michel KALUSZYNSKI, dirigeant d’une coopérative de financement solidaire.
  6. Agriculteurs, distributeurs et consommateurs, partenaires à l’échelle d’un terroirAgriculteurs, distributeurs et consommateurs, partenaires à l’échelle d’un terroir
    Exemple d’une association d’agriculteurs, de distributeurs et de consommateurs, « Paysans des Baronnies » qui assure la promotion de la production, la distribution et la consommation d’aliments de qualité issus d’un terroir bien identifié. Il y a une forte volonté de cette association pour mettre à la disposition du plus grand nombre de consommateurs la meilleure nourriture possible, provenant de fermes recherchant la biodiversité, dans le cadre d’une nouvelle économie qui autorise les prix les plus justes pour tous. Au cours de rencontres, ouvertes à tous, se déroulant sur le territoire des Baronnies, des contrats sont passés entre ceux qui produisent, ceux qui distribuent, et ceux qui consomment. Ce modèle pourrait être implanté dans d’autres territoires et constituer ainsi un des composants d’un nouveau système économique plus respectueux du bien commun.
    avec Bernard PRIEUR, initiateur de “Paysans des Baronnies”.
  7. Faire vivre une entreprise sociale (SCIC) de proximité Faire vivre une entreprise sociale (SCIC) de proximité
    Exemple de la société « Initiatives Environnement », Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), qui existe depuis 2009 sur le territoire du Pays Bourian, dans le Lot. Elle est le résultat d’une démarche de développement local, portée par un collectif associant des salariés, des particuliers et des collectivités publiques. Elle met en oeuvre un projet politique qui s’appuie sur les valeurs de l’économie sociale et solidaire, à savoir la démocratie dans l’entreprise, l’implication des salariés, l’absence de but lucratif et le développement de services utiles pour le bien commun du territoire. Ses activités concernent l’éducation à la gestion de l’environnement. À partir d’une expérience de 6 années, cet exemple met en évidence le statut SCIC et la démarche collective qu’il sous-tend : un modèle économique innovant, la possibilité de développer une activité économique qui applique des valeurs démocratiques et non lucratives, la possibilité de croiser des financements publics et privés, ainsi qu’un zoom sur un projet en cours d’élaboration autour de la filière «bois».
    avec Pascal PAVAN, directeur de la SCIC.
  8. L’économie sociale et solidaire  : une économie alternative ?L’économie sociale et solidaire  : une économie alternative ?
    L’économie sociale et solidaire : une économie alternative ? Inscrits dans la nouvelle loi « Économie Sociale et Solidaire » promulguée en juillet 2014, les pôles territoriaux de coopération économique (PTCE) sont porteurs d’une approche innovante. Si les régions sont à ce jour structurées à partir de pôles de compétitivité, peuvent-elles également concevoir leur développement territorial à partir de pôles de coopération, portés par des entreprises et des acteurs de l’économie sociale et solidaire associés aux entreprises et aux centres de recherche ? Les PTCE sont aujourd’hui en interrogation sur plusieurs points : quels moyens pourront-ils attirer ou générer pour offrir aux territoires un «effet levier» pertinent de coopération économique ? L’innovation sociale peut-elle s’y réaliser sans associer de manière active les citoyens, avec ou sans emploi, et les jeunes ? Comment un territoire créatif peut-il être aujourd’hui un vivier d’initiatives, porteur d’utilité sociétale et de transformation sociale profonde ?
    avec Bérénice DONDEYNE, présidente de l’Agence de Développement et de Promotion de l’Économie Solidaire (Toulouse).
  9. Innovation et résistance au changementInnovation et résistance au changement
    À partir des deux citations suivantes : « On ne peut pas progresser sans un certain désordre… » (Jean Monnet) et « Nous sommes transformés par ce que nous transformons » (Edgar Morin), le travail du groupe consiste,  à partir de la pratique d’innovation(s) de chaque participant et de l’éclairage de l’intervenant, à réfléchir à :  comment dépasser la logique binaire du tout ou rien dans l’engagement, et trouver quelle alternative il peut y avoir entre la table rase d’un côté et l’immobilisme de l’autre. Pour bien appréhender cette démarche, nous nous interrogerons sur le coût personnel (affectif, psychique, social, financier, etc) de l’acte innovant, sur la tension entre le désir d’engagement et les résultats concrets des actions entreprises. Mettant en évidence combien les autres peuvent nous enrichir y compris de leurs résistances.
    avec Michel ADAM, membre du laboratoire de l’économie sociale et solidaire et du réseau «Intelligence de la complexité».
  10. Un exercice d’intelligence collective appliqué à la réduction des inégalitésUn exercice d’intelligence collective appliqué à la réduction des inégalités
    Cet atelier participatif a pour objectif de s’exercer à débattre de propositions innovantes, à les décortiquer et les évaluer grâce à un guide d’analyse. Il nous permettra de prendre conscience que chacun de nous a les moyens personnels de contribuer à l’évolution de la société, alors que nous pensons souvent ne pas en avoir les moyens. En effet, si nous nous sentons concernés et responsables, comme citoyens ou comme chrétiens, rien ne nous interdit de nous intéresser aux grands enjeux et aux idées d’amélioration de la société, y compris aux utopies. Nous pouvons soutenir les idées qui nous semblent bonnes, les promouvoir même, et alimenter, à notre niveau, le travail de réflexion, puis prendre notre part dans leur mise en œuvre s’ils deviennent réalité. Ainsi, il se peut que l’on puisse « en finir avec les inégalités », à l’origine de tant de maux, de désordres et même de tragédies.
    avec Rémi DEMERSSEMANN-PRADEL du CJD et Sandrine LAVIGNE de “La part du Rêve”.
  11. Travailler autrement pour vivre mieuxTravailler autrement pour vivre mieux
    Passionnée par le monde de l’entreprise qu’elle connaît bien, Florence Bénichoux tire la sonnette d’alarme : l’épuisement professionnel est une véritable épidémie qu’il n’est plus possible d’attribuer à une simple défaillance individuelle. 40% des salariés sont en stress chronique. Pour sauver leur peau, ils se désengagent de leur travail, souffrant d’un manque de reconnaissance et d’exigences toujours plus élevées. Dans un contexte de chômage et de crise économique, est-il possible de refuser la dégradation de la qualité de vie au travail ? Florence Bénichoux a créé la «Méthode Haute Qualité Humaine», qui permet à chacun, dans une équipe, de retrouver du sens au travail et le plaisir du « faire-ensemble ». Après une présentation de sa méthode, à partir d’une grille de questions, elle engagera avec les participants un échange sur la manière dont ils peuvent envisager différemment leur façon de travailler et leur rapport au travail.
    avec Florence BÉNICHOUX, médecin, cofondatrice de Better Human, cabinet de conseil en capital humain, santé et qualité de vie au travail.
  12. Logiciels libres : simple modèle économique ou prémisses d’un nouveau monde ?Logiciels libres : simple modèle économique ou prémisses d’un nouveau monde ?
    L’atelier, organisé autour du thème des logiciels libres, développera successivement les définitions et l’historique nécessaires à la compréhension de ce que sont les logiciels libres. Il montrera la situation actuelle des logiciels libres par rapport à l’ensemble du secteur de la production de logiciels, et comment cette situation peut évoluer et faire évoluer notre société. En quoi les logiciels libres concernent tous les utilisateurs de smartphones, de tablettes et d’ordinateurs portables ou fixes ? Se peut-il qu’ils puissent contribuer, pour une part, à un monde meilleur ?
     avec Christian JACQUES-NATALI, formateur à l’usage des outils numériques et ancien directeur informatique.
  13. Méditation pleine conscienceMéditation pleine conscience
    Qui dit «méditation» évoque une promesse de profondeur, de recul et de clarification de tout ce qui nous paraît embrouillé. L’apprentissage du « lâcher-prise », la gestion des émotions et la recherche du calme et de la sérénité sont essentiels à une vie harmonieuse. Les exercices de méditation sont basés sur la prise de conscience du souffle, l’observation de ce que l’on ressent dans le moment présent. L’atelier est une initiation à la démarche de pleine conscience par la mise en oeuvre d’exercices et la découverte de postures. Il se termine par un échange sur les bienfaits de cette pratique.
    avec Sylvain DUSSERM, professeur de Qi Qong et Tai chi chuan.
  14. Qi Gong : vers l’harmonie du corps et de l’espritQi Gong : vers l’harmonie du corps et de l’esprit
    Le Qi Gong est une pratique orientale qui vise l’harmonie du corps et de l’esprit. Il s’agit d’effectuer des mouvements simples qui ne demandent pas d’effort et sont agréables à pratiquer. Les exercices, basés sur la respiration, les étirements, la concentration, permettent de faire circuler l’énergie vitale et de renforcer l’énergie défensive. Après une pratique des auto-massages nous apprendrons un Qi Gong facile à reproduire chez soi. L’exercice régulier du Qi Gong permet de prendre soin de sa santé et donc de vivre heureux en soi en gardant les pieds sur terre.
    avec Odette DUSSERM, animatrice de groupes de Qi Gong
  15. Atelier d’écriture autour des ingéniosités collectives : inventer le futurAtelier d’écriture autour des ingéniosités collectives : inventer le futur
    Les participants écrivent en suivant les consignes données par l’animateur en début d’atelier. L’utilisation de contraintes vient stimuler la créativité en obligeant le rédacteur à trouver de nouvelles solutions pour construire son texte. « Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense ! » (Charles Baudelaire, 1860). Dans un deuxième temps, les participants lisent et échangent sur leurs productions dans le cadre d’une critique constructive.
    avec Marité KOENIG, animatrice d’ateliers d’écriture.

Une réflexion sur “ Université d’été 2015 : les ateliers des 6 et 7 juillet ”

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