Logiciels libres, késako ?

computer-304585_640À l’université d’été des lecteurs de La Vie, l’informaticien Christian Jacques Natali a animé un atelier sur le fonctionnement des logiciels informatiques dits « libres ». Zoom sur ces outils accessibles à tous mais encore méconnus.

Qu’est-ce qu’un logiciel libre ?

Un logiciel libre s’intègre à la machine pour remplir des fonctionnalités. Il a besoin de trois caractéristiques pour fonctionner :

  • un langage « source », qui doit être compris par l’homme pour avancer (les notions informatiques),
  • un langage composé de codes compris par la machine,
  • une interface entre l’homme et la machine (la tablette par exemple, a besoin des mains de l’homme pour fonctionner).

Il est généralement gratuit, et accessible à tous. Les plus connus sont le moteur de recherche Mozilla ou le traitement de texte Open Office. Malgré tout, ils ne sont pas tous définis comme des logiciels gratuits, mais plutôt comme « open source », c’est-à-dire que l’on peut les utiliser et surtout les modifier (logiciels ouverts). De nos jours, tout le monde peut utiliser un logiciel libre.

La différence entre un logiciel propriétaire et un logiciel libre :

Un logiciel propriétaire a deux des trois caractéristiques du logiciel libre (langage composé de codes et interface entre l’homme et la machine), mais il n’y a pas le langage « source ». De plus, on ne peut l’utiliser que sur un nombre limité d’appareils.

À l’inverse, On peut utiliser un logiciel libre à volonté, le copier et le modifier, à condition de conserver la mention des auteurs précédents. On peut définir les logiciels libres par quatre libertés : l’utilisation, l’étude, la modification et la duplication.

Payant Gratuit
Propriétaire Windows Internet Explorer
Libres Mandrina Open Office

 

L’histoire des logiciels

En 1975, les premiers logiciels commercialisables apparaissent. C’est une véritable révolution de l’informatique. Entre 1980 et 1983, Richard Stalman, programmeur informatique, a réfléchi à la « problématique de l’imprimante » : la connexion entre son imprimante et son ordinateur ne fonctionnait pas. Il a donc demandé à l’entreprise qui les fabriquait de pouvoir modifier les programmes pour rétablir la connexion. Celle-ci ayant refusé, il a décidé de créer la Free Software Foundation (FSF), un mouvement militant pour les logiciels libres.

Par la suite, et jusqu’en 1991, la FSF a travaillé ce que l’on appelle la « General Public License », qui encourage la libéralisation de logiciels utilitaires. L’avènement de « l’Open Source Interconnection » intervient durant les années 90.

Antoine Pousset